La crise qui oppose le Minsep à la Fécafoot semble avoir atteint un point de non-retour. Malgré les appels à un dialogue de certains acteurs, les différentes parties sont campés sur leur position depuis quelques semaines. Le désaccord autour du stade devant abriter le match Cameroun – Namibie a exacerbé la situation. A moins de neuf jours de la rencontre, difficile de dire avec exactitude où se tiendra cette rencontre comptant pour la première journée des éliminatoires de la CAN Maroc 2025.
Les échanges de correspondances entre l’Onies et la Fécafoot tiennent en haleine les supporters des Lions Indomptables. Pour l’office, les Lions vont jouer au stade omnisports Ahmadou Ahidjo. Mais à la Fécafoot, c’est un son de cloche différent. Pour Samuel Eto’o Fils, c’est au stade Roumdé Adjia que cette rencontre va se jouer. Chaque camp reste campé sur sa décision.
Le secrétaire général, Blaise Djounang, a envoyé une nouvelle correspondance à l’administrateur de l’Onies ce vendredi. Il lui faisait savoir le risque de forfait que courait le Cameroun. Il a relevé notamment l’article 78 des règlements de la CAF. Il dispose que : « Un forfait déclaré à partir de la qualification jusqu’au tirage au sort entrainera outre la perte du droit d’entrée, une amende de 100 000 dollars US ainsi que la suspension de l’association concernée pour l’édition suivante de la Coupe d’Afrique des nations sauf cas de force majeure tel que défini par la commission de la CAF ».
Par conséquent la Fédération camerounaise de football se désolidarise de la méprise et du mépris des dispositions des textes et règlements de la CAF portant organisation des matchs internationaux et des conséquences qui en découleront. De cet éventuel forfait du Cameroun, vous endosserez l’entière responsabilité.
Blaise Djounang, Secrétaire de la Fécafoot
Face à ce contexte de dissonance, plusieurs acteurs invitent les différentes parties à se retrouver pour aplanir les différends.