Après la recommandation de l’Onies de délocaliser le match face à la Namibie, Samuel Eto’o répond et refuse la proposition.
L’on s’achemine vers un nouveau bras de fer entre l’Etat et la Fecafoot. Cette fois, l’Onies entre en jeu et sera un acteur majeur.
Après avoir formulé une demande de mise à disposition du stade Japoma il y a quelques mois, l’Onies a validé la demande de la Fecafoot le 7 août dernier et a envoyé une facture proforma de 22 millions de FCFA.
Sauf que, la Fecafoot dans le choix du stade n’a associé ni le sélectionneur, ni le ministère des Sports. Toutes choses qui a eu l’effet d’un mépris envers la hiérarchie.
Dans son courrier du 19 août, l’Onies a annoncé à la Fecafoot que les intempéries ont détérioré la pelouse et que celle-ci n’est pas apte à accueillir la rencontre.
Ce jour, Samuel Eto’o président de la Fecafoot a répondu à l’organisme dirigé par Joseph Antoine Bell. Pour Eto’o il n’est pas question de délocaliser la rencontre :
« Je me dois malheureusement de vous informer qu’il ne nous est pas possible de modifier le choix du site effectué depuis des mois par nos services. Modification qui, du reste, pourrait occasionner des dommages financiers et organisationnels significatifs, tant au niveau de la FECAFOOT, de l’équipe adverse que de la CAF également. »
Fidèle à son attitude de défiance, le président de la Fecafoot réitère son envie de faire jouer ce match à Douala peu importe ce qu’il en coûte :
« Au bout du compte, je réitère notre désir de disposer du Complexe Sportif de Japoma en vue d’y faire jouer le match du 07 septembre 2024. A cet effet, veuillez noter que la FECAFOOT procèdera au paiement de la somme exigée dans la facture proforma reçu de vos services en date du 07 août 2024 que vos services nous ont fait parvenir. »
La réponse intégrale de Samuel Eto’o :