Fabrice Ondoua: Il aurait pu passer un après-midi bien tranquille. Mais il a réussi à rendre fébrile une défense qui n’en avait pas besoin. Sa balle relâchée de la première mi-temps sur une frappe plutôt anodine, le lob des 45 mètres qui a failli le surprendre ne l’ont pas laissé indifférent. Mais au final, il garde sa cage inviolée: 5/10
Ambroise Oyongo: Même s’il évoluait en déphasage de son pied naturel, il a réussi a tenir la dragée haute devant de véloces mauritaniens. Il a par moment essayé de mener les offensives depuis son côté droit. Ce faisant, il a brisé la monotomie qui s’était emparée du jeu, provoquant les acclamations du public: 7/10
Nicolas Nkoulou: On l’a senti à l’aise durant tout le match. Anticipant parfaitement, il a relancé finement la machine de l’arrière. Sans aucun appel de balle du milieu de terrain, il a souvent été en manque de possibilités. D’où des balles balancées de la défense à l’attaque qui ne trouvaient pas preneurs: 6/10.
Stéphane Mbia: Il a retrouvé son poste de prédilection, en tout cas, le poste où son rendement aide le plus l’équipe. Il a couru sans réfléchir, surtout face aux flèches mauritaniennes. Atteint du syndrome de la longue balle, il n’a à peu près trouvé aucun attaquant de tout le match. Défensivement il a été à sa propre hauteur: 6/10.
Cédric Loé: Il est un exemple parfait du troisième défenseur central. Cedric ne se porte pratiquement jamais en attaque, et joue totalement adossé à sa défense centrale. Véritable tour de contrôle des balles aériennes, son utilité dans les phases offensives est assez limitée. Pour autant, il s’acquitte bien des tâches que lui confie son sélectionneur: 4/10.
Enoh Eyong: En deux ans, il n’aura pas livré beaucoup de match de football. Pourtant, il est un homme de confiance de Volker Finke. Que ce soit en ratissage, qu’en couverture, en relance qu’en jeu de tête, en technicité qu’en accélération, cela n’a vraiment pas été. Un match à oublier: 3/10
Clinton Njié: L’homme des grands jours était dans un jour sans. Que ce fut laborieux! Aucun crochet, aucun passement réussis. Des choix de jeu très indignes de celui sur qui toute une nation compte. Il a pourtant le potentiel, et saura sans nul doute se ressaisir. Peut-être qu’à la fin Finke va se satisfaire de l’avoir titularisé comme pour se donner raison: 3/10.
Benjamin Moukandjo: Peut-être que la fin de saison l’a émoussée. Mais le rendu de ce dimanche a été simplement lamentable. À l,image de Njié, il a été tout aussi surpris par le pressing, la vivacité et le bloc défensif de l’adversaire: 4/10.
Léonard Kweuke: Il est aussi passé à côté du match qu’il a livré sans grand intelligence: 3/10.
Vincent Aboubakar: Il est l’homme du match Camfoot et aurait pu délivrer les Lions Indomptables longtemps auparavant si l’arbitre n’avait pas décidé de lui ravir la vedette. Il aura été de tous les bons coups, et a assuré la victoire du Cameroun. Comme l’atteste son contrôle sur le long centre qui a amené le but, il a su gérer l’ensemble des minutes de la rencontre: 8/10.
Toko Ekambi: Il n’est pas souvent facile pour un jeune de se tirer d’affaire au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, quand il joue pour la première fois avec les Lions Indomptables. Sans être trop brillant, Toko Ekambi a fait juste l’essentiel, sans compliquer son jeu. Il a permis dès son entrée, de par ses percussions, aux Lions de bousculer la muraille mauritanienne. Il a joué toute la deuxième mi-temps. Toko Ekambi a démontré quelques dispositions offensives telles qu’il lui faut encore du temps pour s’adapter et s’imposer véritablement chez les Lions Indomptables..
Daniel Ndi: Son talent oblige a avoir de hautes attentes. Pour sa première sélection, le jeune joueur a pu mesurer l’impact de l’effort physique avec lequel il devra composer s’il veut avoir du succès sur le sol africain. Il a perdu plusieurs balles et n’a pas su trouver ses coéquipiers. Le jeune a cependant marqué son entrée chez les Lions en match officiel, par cette passe des 35 mètres dans le dos de la défense mauritanienne, qui a permis à Aboubakar Vincent de scorer : 5,5/10.
Franck Etoundi: « La famille ! la famille ! la famille !! », a-t-on entendu au moment de son entrée en jeu. Les spectateurs lui reprochent la coïncidence qui fait que ce soit juste après la nomination de son frère comme capitaine des Lions qu’il soit appelé en sélection. Même ses appels de balle ne présageaient rien de bon. Mais a joué trop peu de temps pour avoir une idée complète de sa situation réelle.
Volker Finke: Il gagne malgré le fait d’aligner une équipe sans véritable patron du milieu de terrain capable de porter les ballons. Il a aligné une équipe avec seulement deux milieux de terrain naturels, tous défensif et quatre attaquants. Il ne sait pas tenir son banc de touche, ses adjoints crient à tue-tête des instructions aux joueurs dans une cacophonie abracadabrante. Son seul bon point est de n’avoir pas sorti le buteur du jour du terrain comme il en a eu l’habitude: 3/10.