Lors de la première réunion du nouveau Comité Exécutif de la Fécafoot, plusieurs points essentiel du football camerounais ont été débattu. L’un d’eux concernait le démarrage effectif des championnats de jeune. Et pourtant, cela fait plusieurs années que ces championnats sont à l’arrêt. Est-ce un vœu pieux pour marquer le coup de la nouveauté, ou une volonté réelle de faire avancer les choses ? Au cours de cette réunion de travail, les règlements du Championnat national de football jeune pour la saison 2018-2019 ont été adoptés.
Et les contrôles en vue de freiner la tricherie sur l’âge des joueurs vont conditionner leur participation aux championnats nationaux U15 et U17. La méthodologie de la radiologie du poignet gauche sera déployée.
Mais on s’interroge si ce ne sont pas de vœux pieux puisque la Fécafoot croule sous le poids de son passif qui atteint le milliard et demi.
Les championnats d’Élite ont déjà du mal à fonctionner. Si l’on prend en compte les difficultés infrastructurelles et celles liés aux déplacements des personnes, on comprend que pour la réussite de ces championnats, un véritable travail doit au préalable être fait en amont.
Cette réorganisation du football des jeunes est le seul chemin capable, à terme, d’offrir des résultats tangibles au manque de talents ou à la bonne formation au Cameroun. Ce pays regorge de potentialités qui doivent être dénichées, développées, formées, avant d’éclore. La lignée de talents à l’image des Mbida Arentes, Jean-Pierre Tokoto, Théphile Abéga, Joseph Antoine Bell, Mangamba, Ekoulé, Doumbé Léa, Thomas Nkono, et plus près, Gérémi Njitap, Samuel Eto’o. Pierre Womé, Olembé, et j’en passe, n’a pas disparu. Il nous faut simplement retrouver la trace.