Le journaliste d’investigation, Romain Molina, dans une récente vidéo a brossé les tares de certaines sélections. Pendant que le public s’extasie devant les matchs de la Coupe du Monde, le business du football bat son plein en coulisses. Agents, intermédiaires, dirigeants : tout est bon pour faire signer un joueur et récupérer les droits sportifs de ce dernier. Le racket des sélections, en période de haute compétition, est bien avancé dans certaines sélections, comme au Ghana. Mais rien ne peut approcher ce qui se fait au Cameroun.
Au Cameroun, un nom revient. C’est celui de Joe Kamga, agent de joueur et de match, grand ami du Président de la Fécafoot. Il nous promet pour très prochainements des révélations sur le racket des joueurs en sélection. Cela veut dire que la sélection de certains joueurs en Lions Indomptables obéirait à un schème de retour sur investissement: le partage des primes. Ou alors la récupération des droits sportifs du joueur.
Et dans le football jeunes, le racket est quasiment institutionnalisé. Le meilleurs joueurs des U20 par exemple, qui refusent de signer avec l’agence Smart Sport Agency, qui a pris le relais de Utopia, sont simplement bannis des sélections. Et c’est la même chose pour toutes les sélections jeunes.
Qui est derrière cette agence de joueurs? Deux indices: le premier est un élu du football régional du Sud-Ouest, l’autre est « The Big Boss » himself. Et les deux sont des proches qui étaient déjà associé dans le projet Utopia. Le racket des sélections y avait déjà pris vie alors.
Bientôt notre enquête.