La traditionnelle conférence de presse d’avant match en vue d’éclairer l’opinion publique par l’intermédiaire de la presse tenu à 15H50 ce vendredi a gardé tout son suspens. Denis Lavagne qui s’est étalé sur les questions telles que la mauvaise utilisation des joueurs, la conquête du public, l’état d’esprit des joueurs… Est resté évasif sur l’identité du 11 de départ qu’il alignera ce samedi face à la Guinée-Bissau en match retour des qualifications de la Can 2013. Quelques temps forts de cet entretien.
La connaissance de l’adversaire
Lavagne : « De la Guinée nous nous avons plus des renseignements collectés lors du match aller. Le problème est que quand j’ai leur liste, les trois joueurs offensifs du match aller ne sont pas convoqués, ça fait qu’un certain nombre de chose doit changer. La sélection aussi est différente. Ceci fait qu’on se lance dans l’inconnu. Nous savons que la défense doit être à peu près la même. Au niveau offensif, je ne sais quelle sera la configuration. Mais dans cette rencontre c’est à nous de faire le match, de mettre du rythme et d’empêcher à cette équipe d’assiéger notre camp. Nous avons toutes les qualités pour pouvoir les gêner. Plusieurs équipes quand elles jouent au Cameroun, elles défendent très bas. Il faut s’attendre à ce que les guinéens mettent un certain impact physique dans les duels, qu’ils s’appliquent dans les actions offensives qu’ils auront, et qu’ils jouent toutes leurs chances sur les coups de pied arrêtés. Si leur entraîneur a regardé notre rencontre contre la Libye, il doit se dire qu’ils peuvent nous surprendre sur les balles arrêtées. C’est à nous d’être vigilant ».
Lavagne n’a pas de problèmes avec le public de Mfandena
« Je ne suis pas fâché avec le public camerounais. Je ne vois pas pourquoi je vais me réconcilier avec le public. Je n’ai aucun problème avec le public camerounais. L’objectif est de gagner ce match et de se qualifier. Nous ferons tout pour remporter cette partie de la plus belle des manières. Mais le plus important s’est de gagner. Mais si en plus on peut mettre de la manière dans le jeu, nous le ferons. A chaque rencontre les joueurs entre sur le terrain avec l’intention de donner le meilleur d’eux. Le problème c’est que vous oubliez qu’en face il y a un adversaire. Celui ci n’est pas d’accord. Il ne veut pas qu’on lui marque beaucoup de buts. Il doit tout faire pour en empêcher. Ce n’est pas du film, ce n’est pas du théâtre. C’est de la compétition de football. Nous avons en opposition deux équipes qui veulent gagner. N’oubliez jamais qu’en face il y a des adversaires très motivés quand ils jouent contre le Cameroun ».
Un stade presque vide en première période contre la RDC
Rigobert Song : « Nous ne nous sommes pas rendus compte qu’il n’y avait pas du monde au stade. Nous sommes dans une situation aujourd’hui dans laquelle nous devons être par nous même capable de gérer certaines choses. Je me mets à la place des joueurs, la barre a été mise très haute. Aujourd’hui on fait référence à ceux qui sont passés avant. Vu de cette manière, on peut penser que les autres sont lésés ou ils ont une pression supplémentaire. Je pense que ça fait parti du jeu. Quand nous avions intégré la sélection, il y avait des personnes qui nous ont précédées qui avaient déjà fait des choses extraordinaires. C’était à nous d’effacer le passé et de marquer nos empreintes positivement. Il faut que mes cadets aient confiance en eux. J’invite les personnes qui ont des appréhensions pour ce groupe de reprendre confiance. Ces joueurs ont besoin aujourd’hui de soutien. Il faut qu’on les encourage, parce que ce n’est pas facile pour eux. Ce sont des gars qui ont énormément d’envie, encourageons les à apporter ce qu’ils ont toujours rêvé de faire. Nous restons sur la pelouse et ce qui se passe en dehors ne doit pas perturber la préparation de l’équipe ».
Nicolas Nkoulou : « Tous les week-ends quand nous jouons à l’échauffement il n’y a personne, et durant le match il y a du monde. Nous l’avons observé lors de la rencontre nous opposant à la RDC, il y avait une bonne ambiance à la fin. Le plus important pour nous joueur, s’est de démontrer ce qu’on sait faire sur le terrain ».
Alexandre Song dans un rôle de meneur de jeu
« Le football aujourd’hui est un football moderne. Je ne sais pas si vous avez regardé le dernier match d’Arsenal à West Brown ? Si vous avez vu cette rencontre, vous verrez que j’ai joué dans cette position. Je pense qu’un joueur de haut niveau est appelé à jouer à tous les postes. En club j’ai joué la saison écoulée au moins cinq matchs comme meneur. Je suis prêt à évoluer partout où le sélectionneur m’aligne et je reste à sa disposition. Après vous jugez et j’essaie de donner le meilleur de moi. Je suis disposé à faire mon travail dans la position que le sélectionneur me met ».
James Kapnang à Yaoundé