A un an de la fin de son mandat, le président de la Fécafoot, Samuel Eto’o Fils, a fait une grande promesse. Il a pris l’engagement d’organiser le meilleur championnat d’Elite cette année. Rendu à la 9e et 7e journée en Elite One et Two, pour ce qui est du football masculin, les plaintes sont nombreuses. En effet, les présidents de clubs peinent sur le plan financier. Entre-temps, les joueurs eux-mêmes attendent leurs dus de leurs employeurs. Si l’Etat a déjà mis à disposition la subvention, la question des stades reste l’épineux problème.
Dans une note du SG de la Fécafoot du 10 janvier, on franchissait un nouveau cap. L’instance invitait alors les clubs à choisir leurs stades pour la réception des matchs à domicile. Car elle n’avait pas réussi à trouver une entente avec l’Onies pour l’utilisation des infrastructures. La direction de Yong sport Academy avait alors saisi cette sortie comme du pain béni. En quête de sa première victoire de la saison, c’est au Yong Arena Stadium que Moukoko et les siens ont décroché leur première victoire dimanche. Un retour aux sources gagnant contre As Fortuna. YOSA a décidé de ne plus recevoir au stade Municipal de Mbouda ; un stade loin de sa base.
Ce stade a ses tares selon certains analystes. Face à la situation qui prévaut entre l’Onies et la Fécafoot, les acteurs se contentent du ‘’peu’’. Si des touffes d’herbe jaunies par le soleil sont visibles, ce n’est pas le cas ailleurs. Le stade du Cenajes est plutôt tapissé de stade. C’est dans cet antre que Aigle royal de la Menoua reçoit ses matchs à domicile. Union d’Abong Mbang offre son hospitalité aux visiteurs sur la terre rouge du stade municipal. Bafmeng joue sur le stade de l’Université de Bambili et Atlantic de Kribi au stade municipal d’Edéa. Isosha a saisi la Fécafoot. Les Académiciens de Limbé ont choisi le stade municipal de Tiko. Des stades qui ne répondent pas aux normes professionnelles.
La Fécafoot est obligé de faire avec. En réalité, on avait décrété le professionnel chez nous depuis 10 ans. Dans la pratique, nous ne sommes même pas semi-professionnels. Les joueurs, les présidents et même l’organisation ne pensent pas de manière professionnelle. A mon ami, l’Etat devrait revoir la formule de subvention. On ne peut pas jouer sur de tels stade au 21e siècle. S’il pleut, c’est la catastrophe. Il y a un travail à faire pour utiliser de manière optimale nos infrastructures. Il est quand même impensable que le Sud et le Nord-Ouest n’aient pas de stades à date. On espère qu’on va trouver des solutions.
Blaise Antoine Onana, supporter du Canon de Yaoundé