Pour éviter toute distraction, c’est à Malabo en Guinée Équatoriale, à 30 minutes en vol d’oiseau de Douala, que les Fennecs d’Algérie prépare leur rencontre de ce week-end contre les Lions Indomptables du Cameroun. Le sélectionneur a choisi, pour une fois, de délaisser le lieu d’entraînement habituel de leur sélection pour le calme de la forêt équatoriale, avec pour envie de sceller les liens entre les joueurs avant l’explication de Douala.
L’effectif est au grand complet. Cela fait deux mois, depuis en fait la sortie hâtive de la Coupe d’Afrique des Nations, que les Algériens attendent le moment de prendre leur revanche sure ce stade de Japoma qui les a si mal accueilli. L’heure de la confrontation arrive rapidement, vendredi pour être un peu plus précis.
Ils surfent sur leur certitude. Leur fédération n’a pas trouver brillante l’idée de bouleverser tout le processus qui a été mis en place depuis la prise de fonction de l’actuel sélectionneur malgré la calamité de l’élimination de la Coupe d’Afrique des Nations 2021. C’était peut-être un faux pas, c’était peut-être une parenthèse, pensent-ils. Ils n’ont pas risqué de mettre en place une tactique différente en seulement trois jours de regroupement.
Depuis lundi, ils ont atterri à Malabo et c’est sous le ciel équatoguinéen, avec un effectif au grand complet, que Djamel Belmadi a supervisé la première séance d’entraînement des Fennecs au stade de Malabo, précédée par une séance d’analyse vidéo.
Cette première séance qui a débuté aux alentours de 11h30, était dédié au travail de récupération.
La deuxième séance de la journée prévue à 18:00 s’est déroulée à huis clos.
Pour cette rencontre Cameroun – Algérie, les Fennecs ne veut surtout pas rater la qualification. Ils veulent faire table rase de toute l’histoire, de cette malchance qui fait que le Cameroun élimine toujours son pays. Mais l’histoire c’est l’histoire, et doit rester dans l’histoire. C’est aussi fait pour être réécrit.
Et Belmadi le dit si bien : « Je suis content (par rapport au retour à Japoma, ndlr). On a beaucoup perdu dans ce stade-là. C’est là où on veut renaître. On ne cherche plus de situations défavorables. Tout simplement, il faut se qualifier, sans se soucier ni du terrain ni de l’arbitre […] Il y a de l’enthousiasme et de l’envie de se qualifier »
C’est donc à Japoma que l’Algérie veut renaître. Aux Lions Indomptables de les en empêcher.