Il y a eu du bon et du mauvais ce soir à Genève. Opposés contre l’Albanie, les lions indomptables ont montré de la volonté et de l’engagement avec en prime un manque d’efficacité dans le secteur offensif.
Jean Paul Akono et ses poulains n’étaient pas particulièrement brillants ce soir à Genève.
Si le mixage expérience-jeunesse concocté dans le onze de départ laissait entrevoir une rencontre ouverte et rythmée, l’absence de rigueur tactique a eu le dessus sur la volonté de battre l’Albanie.
Il faut dire que le retour sans cesse de Samuel Eto’o, principal artificier de cette équipe, dans l’entre jeu n’a pas eu le don d’augmenter les chances camerounaises d’inscrire le moindre but. Au contraire …
Avec 57% de possession de balle, les lions indomptables ont montré de la volonté et de l’engagement, manquant parfois de réussite. Une fluidité dans la distribution et un jeu en une touche de Joel Matip a apporté un peu plus de rythme dans l’entre-jeu maitrisé de bout en bout par le vétéran Jean II Makoun.
En défense, la paire Nkoulou-Kana a maintenu le cap malgré quelques alertes à la tempête sur des standards. Ndy Assembe a fait son match avec un mérite: stopper la série de buts des dernières rencontres.
Si les choix de sélection de Jean Paul Akono ont fait jaser plus d’un, le principal enseignement à tirer de cette rencontre est l’utilisation (à quelques exceptions près) des joueurs à leur poste de prédilection.
Privé pour la deuxième fois de suite de CAN, le Cameroun devra jouer gros pour être au Brésil en 2014.
Quels enseignements tirer de cette rencontre ? Vous avez la parole …