Le pays des Lions indomptables organisera donc l’édition 2019 de la Coupe d’Afrique des nations de football. L’utopie s’est enfin dissipée et le rêve s’est matérialisée. Reste celui de la réalisation effective des infrastructures sportives, hôtelières, de communication et de télécommunication en prospective.
Le Cameroun est en effet lancé dans la mise sur pied de quelques chantiers voués au Programme national de développement des infrastructures sportives (PNDIS) qui a déjà, dans la logique de la grand’messe de 2019, accouché d’un stade : Celui de Limbé, définitivement sorti des terres cette année. En plus de ce stade d’une capacité de 20 000 places, le Cameroun est lancé dans la matérialisation et/ou la réfection de quatre autres stades qui abriteront à échéance la compétition.
Il s’agit du stade de Kouekong à Bafoussam (20 000 places) dont les travaux sont en cours ; le Stade omnisports Roumdé Adjia de Garoua (15 000 places) qui nécessitera un coup de peinture le moment venu ; le stade omnisports Paul Biya de Yaoundé (60 000 places), et le stade omnisports de Bwang Bakoko (50 000 places) qui sont en prospective, et seront tous deux livrés en 2018.
C’est du moins ce qui ressortait de l’exposé fait le 13 mai dernier par le Secrétaire général de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) au cours d’une visite d’inspection de la CAF au Cameroun. Exercice auquel s’est volontiers prêté Tombi A Roko Sidiki vendredi à Addis-Abeba devant la commission pour défendre la candidature du Cameroun face à l’Algérie, la Côte d’Ivoire, la Guinée et la Zambie.Dans la constitution du dossier technique du Cameroun, il est également mentionné des infrastructures connexes réalisées ou à réaliser telles que des hôpitaux, les hôtels, les transports (terrestre et aérien), les infrastructures de télécommunication qui faciliteront un bon déroulement de la compétition.
Armel Kenné