A la tête de la Confédération africaine de football (CAF) depuis 1988, le Camerounais de 70 ans est candidat à sa propre succession. Soutenu par de grandes nations comme le Nigéria, l’Egypte ou encore le Cameroun, l’ex président par intérim de la FIFA devrait facilement être réélu lors de l’Assemblée générale de ce jeudi à Addis-Abeba.
Il aura un challenger en face de lui ce jeudi, lors de l’Assemblée générale ordinaire de la Confédération africaine de football (CAF) à Addis-Abeba en Ethiopie. Pourtant, tous les signaux semblent indiquer qu’il sera réélu pour un huitième mandat à la présidence de l’instance continentale. A 70 ans, Issa Hayatou est taillé pour garder le siège qu’il occupe depuis 1988. Il est populaire, influent et a la cote auprès des grandes nations africaines de football comme l’Egypte, le Nigéria et le Cameroun. Sa réélection ne devrait être qu’une formalité face au président de la Fédération malgache de football, Ahmad Ahmad.
Outre le scrutin présidentiel qui marquera cette 39ème Assemblée générale ordinaire de la CAF, l’élection des membres du Comité exécutif ainsi que celle d’un des représentants africains au sein du Comité exécutif de la Fédération internationale de football association (FIFA) pour la période 2017 – 2021 seront également à l’ordre du jour de ces travaux. Autres points importants inscrits à l’ordre du jour, la présentation par le secrétaire général de l’instance, du Rapport d’activités concernant la période écoulée depuis la dernière l’Assemblée générale ordinaire ; le Rapport des activités des unions zonales ; la présentation du bilan des comptes annuels révisés et leur approbation pour la période allant du 1er juillet 2015 au 30 juin 2016 ; le Rapport de la Commission d’Audit ; l’approbation du budget pour la période allant du 1er juillet 2016 au 30 juin 2018 ; et enfin, l’examen des propositions de modifications des Statuts, du Règlement d’Application des Statuts et du Règlement de l’Assemblée générale de la CAF, notamment les « propositions de modifications des Statuts de la part du Comité exécutif de la CAF dans le cadre des réformes du football africain ».
Arthur Wandji