Le règne de Ahmad Ahmad à la tête de la Confédération Africaine de Football est à toutes fins utiles terminé. Ce jeudi, les autorités françaises l’ont interpellé à son hôtel de la capitale française et l’ont placé en garde à vue tel que l’a confirmé son ami, confident et deuxième vice-président de la CAF, le Congolais Constant Omari au quotidien français L’Équipe. « À ce stade, la CAF attend de savoir exactement pour quel dossier Ahmad a été interpellé, poursuit Omari. Son avocate est avec lui. Nous sommes en train de suivre la situation », fait-il savoir.
La FIFA, qui prend cette affaire très au sérieux, a d’ailleurs déjà réagi par communiqué pour confirmer la situation dans laquelle se trouve Mr Ahmad Ahmad:
« La FIFA a pris note des événements concernant M. Ahmad Ahmad Ahmad, qui est interrogé par les autorités françaises au sujet d’allégations liées à son mandat en tant que Président de la CAF.
La FIFA n’est pas au courant des détails de cette enquête et n’est donc pas en mesure de faire des commentaires spécifiques à ce sujet. »
L’instance mondiale confirme aussi qu’une enquête était déjà en cours au sein de ses instances concernant le président de la CAF:
« La FIFA demande aux autorités françaises toute information qui pourrait être pertinente pour les enquêtes en cours au sein de sa Commission d’Ethique. »
Le premier Vice-Président de la CAF, le Nigérian Pinnick Amaju, devient donc le président en exercice en attendant la fin des procédures judiciaires.