L’Afrique est un continent unique en son genre en ce sens que les scandales sont simplement répétitifs. Ce vendredi se jouait la finale de la plus haute compétition africaine, la CAF Champions League. La date de la compétition et les différents acteurs étaient connus depuis longtemps. Comme les décisions de la Confédération Africaine de Football se prennent sur le tard, il y a quelques semaines, Ahmad Ahmad et ses disciples avaient décidé que le VAR serait disponible pour la finale. Comme le nombre de pays participants à la CAN qui est passé, l »instant de le dire, de seize à vingt-quatre.
Comment en est-on arrivé là ?
Les hôtes de l’Espérance de Tunis ont pris les devants peu avant la mi-temps, à la 43e minute par l’intermédiaire de Youcef Belaïli. Mais à la 60e minute, le Wydad Casablanca marque dans ce qui aurait pu bien être le but de l’égalisation. Mais l’arbitre invalide le but de Walid El Karti pour une position de hors-jeu, dit-il. Les joueurs du Wydad demande alors que l’arbitre aille vers la VAR pour valider ou invalider le but. Mais le VAR ne fonctionne pas. Un imbroglio total s’installe sur le terrain et dans les gradins entre supporters.
Après avoir tant discuté, attendant on ne sait quel signe céleste, l’arbitre central est revenu au centre du terrain donner le coup de sifflet de la fin de la rencontre, qui sera validée sur le score acquis sur le terrain, c’est-à-dire avec une victoire de un but contre 0 pour l’Espérance de Tunis.
Déjà au match aller, des scandales avaient occulté le résultat de la rencontre, Wydad se plaignant d’avoir eu des appels souvent à son désavantage, et les décisions arbitrales avaient été vigoureusement contestées. On criait déjà au complot de la CAF contre le club marocain. Les évènements de samedi sont venus s’ajouter aux soupçons.