Après leur défaite initiale à Dortmund, voilà donc les Gunners seuls 2e avec trois points, à trois longueurs du Borussia avant le double affrontement à venir contre Anderlecht, supposé être le moins fort du groupe.
Auteur de son premier hat-trick en pro et de son 4e but pour Arsenal, l’international anglais, dont l’inefficacité commençait à faire jaser à l’Emirates, peut remercier Sanchez dont les appels sur le côté ont fait exploser la défense turque. Le Chilien finit, lui, avec son 5e but en six matches (41e) et la passe décisive qui a permis à l’Anglais d’ouvrir le score (22e) alors que les Londoniens ne savaient pas trop comment s’y prendre pour ouvrir l’axe de la défense à trois adverse.
Mais finalement ce sont les joueurs de Prandelli qui se sont trouvés les plus surpris par ce schéma qui a offert des boulevards dans les couloirs. Le premier but a chassé toute la confiance que les visiteurs auraient dû retirer de leur début et le duo Chedjou-Melo a même coulé sur le but du break (31e).
Un mauvais renvoi de la tête du Camerounais a été intercepté par Welbeck qui a dominé le Brésilien et lui a fait mordre la poussière. A la reprise, il a clôt toujours en finesse son festival après un service d’Oxlade-Chamberlain (52e). Son capitaine Sneijder positionné devant la défense, Galatasaray n’a pu exploiter ses qualités de meneur en privilégiant le jeu long direct. Et seule une bonne remontée de Dzemaili a abouti à un tir de Pandev pour la première occasion (34) d’une équipe d’Istanbul rapidement réduite au silence à la différence de ses bruyants supporteurs qui ont arrosé de fumigènes la pelouse de l’Emirates.
Eliminé en quart et en 8e, les deux dernières années, Galatasaray se retrouve donc en grandes difficultés après son nul initial contre Anderlecht suivi d’un 10e match en Angleterre sans victoire. Finalement nullement dérangé par les nombreux absents, Arsenal en profite lui pour décrocher sa 2e victoire seulement sur les sept derniers matches et bien préparer ainsi le choc de dimanche contre Chelsea.
Mais alors que les Gunners recommençaient à sourire, la poisse est revenue sous la forme d’un carton rouge adressé à Szczesny (60e). Mis au sol, Yilmaz s’est fait justice en inscrivant sur penalty son 4e but depuis août à un Ospina qui a ensuite tout bien fait. Ce premier but encaissé à domicile par Arsenal contre un adversaire turc ne remet évidemment pas en cause sa belle victoire ni son invincibilité contre les représentants de ce pays.
Mais ce scenario ne pas va non plus contribuer à dérider Arsène Wenger alors que le bilan de sa soirée s’annonçait parfait jusque-là.