Dimanche 1er Février 2009 à la rue Fleury dans le 18e arrondissement de Paris. On se trouve au centre musical Barbara, un espace culturel situé non loin du Métro Barbes sur la ligne 4. Dans le couloir menant à la salle, une mosaïque de personnes formant des petits groupes. On se raconte des voyages lointains, des spectacles à l’autre bout de la terre. Le travail des techniciens et des ingénieurs ne perturbe en aucun cas les artistes qui gagnent à un rythme infernal les loges de la somptueuse salle de spectacle. Une ambiance Hollywoodienne qui nous fait oublier le quotidien très mouvementé du quartier de la Goutte d’Or.
Place au spectacle
Difficile de reconnaître le maître des lieux. Tout le monde s’active et dans toutes les directions. Le café est servi pour maintenir l’ambiance ludique et faire oublier le froid polaire inhabituel qui s’abat dans la capitale française. Au fond de la salle, on aperçoit Piérina Rachel entrain de donner des dernières consignes. Sur le podium, les artistes se succèdent à tour de rôle pour la toute dernière séance de répétition. Le temps presse, nous sommes à une heure du début de l’émission Afro Caraïbes Culture.
Comme chaque mois, cette émission Télé va réunir une pléiade d’artistes et d’invités de marque. Elle va commencer par l’entrée en scène de l’animatrice vedette qui, après une brève présentation va laisser place à la « Cérumba ». Le groupe de musique d’Anières va faire vibrer la salle aux rythmes et mélodies congolaises ; les déhanchements des danseurs et danseuses nous plongeants très rapidement en pleine forêt équatoriale. Ils seront nombreux à se succéder sous fond de musique live. On va remarquer les passages très appréciés de Trinity’s, un groupe de trois jeunes dames véhiculant la douceur du zouk love. Sophia Nelson quant à elle va confirmer sa carte de visite qui nous rapproche des célébrités de l’art tel que Leonnel Richie. Un savant mélange de blues et d’autres sonorités mondiales nous rappelant les nuits d’Harlem.
Les « anges d’Afrik » vont également se produire sous le regard attentif du public. Des jeunes danseurs d’origine Africaine qui n’ont rien à envier à ceux de Koffi Olomide et autres Awilo Logomba. Jean Marc Templet, un géant de la musique antillaise à la voix suave va précéder le Tahity Show. Un ballet musical aux costumes ensoleillés représentant la culture de cette île de rêve.
A coté de la musique …
Il y avait également un parolier (Jean Bernard), Rachidi et le cabaret des pirates, Yann le petit serial buteur du club de gagny et le secrétaire général de l’UDR (union pour la diversité républicaine). Salim Hassen Ahney qui est par ailleurs président national du haut conseil franco-comorien est venu apporter son soutien à l’émission, véritable carrefour entre les cultures afro-caraïbes.
Jean Bernard quant à lui a rendu un vibrant hommage à Aimé Césaire, l’un des fondateurs de la négritude. Alain l’espoir va ajouter une touche glamour à l’émission en présentant (dans un défilé de mode) sa nouvelle collection. Un mélange de sensualité et d’élégance qui va croiser les cultures tropicales et occidentales.
La récompense
L’un des points culminant de l’émission va être la remise à la productrice d’un prix de l’AJSC (Association des journalistes sportifs du Cameroun) des mains d’un membre de la Commission de la coopération internationale de ladite association. Madame Rauseo est officiellement l’ambassadrice de l’AJSC pour l’Europe. Une marque d’estime des médias qui la récompense pour l’ensemble de ses œuvres réalisées en Afrique et particulièrement au Cameroun.
Dans son rôle d’ambassadrice, Piérina sera d’un apport important pour la réalisation de ses projets. Un accent sera mis sur la dotation du matériel de pointe à l’association tout en insistant sur la formation et le recyclage permanent des journalistes sportifs.
C’est autour de la galette du Roi et du champagne que les invités, toute l’équipe de production et les artistes vont communier avant de se donner rendez-vous pour l’inauguration officielle de la chaîne de télé qui se fera en présence de la première dame de France.
Stephen Sunou à la Goutte d’Or (Paris)