Les révélations se suivent et ne se ressemblent pas. Et si Oyongo Bitolo avait simulé l’abandon pour justifier son inadvertance ? Une nouvelle page brûlante s’ouvre dans le dossier du joueur de l’Impact Montréal puisque la coordination administrative des équipes nationales estime avoir fait son travail. Si sa culpabilité est prouvée, l’international camerounais ne devrait pas échapper au conseil de discipline de la fédération camerounaise de football.
Tout est parti d’un Snapchat au lendemain de la défaite des Lions en amical contre la Guinée (1-2) : « Je suis calé (à Bruxelles, Ndlr.) parce que je n’ai pas mon billet retour (pour Montréal, Ndlr.). Je suis là à attendre, personne ne répond … Tu donnes ton cœur, ton âme, ta vie pour ta nation, mais d’autres ne reconnaissent pas ta valeur. Mais dans tous les cas, vous n’allez pas nous décourager. Nous sommes nés au Cameroun, on a grandi au Cameroun. On ne va pas abandonner notre pays ». Des déclarations qui viennent s’ajouter à la conférence de presse inédite du sélectionneur national qui pointe du doigts de nombreux dysfonctionnements dans la gestion de l’équipe nationale du Cameroun.
Face à l’embrasement sur les réseaux sociaux et plus particulièrement dans la sphère du football camerounais, plusieurs langues se délient. Une copie du billet d’avion d’Oyongo Bitolo circule en ce moment dans certaines rédactions de capitale. Et selon une source dans les bureaux de la coordination, son billet d’avion pour le dernier stage a été émis de commun accord avec le joueur et son club Impact de Montréal. « C’est sur place à Bruxelles, qu’il a demandé à modifier pour des raisons qu’on ignore son billet avec la volonté de quitter un peu plus tard. On lui a dit qu’on allait voir sans rien promettre » ajoute notre source. C’est donc vers 10H00 du matin (heure prévue pour son vol retour, NDLR) que l’international camerounais décide de recontacter la coordination. La suite on la connaît : vol raté, communication invective, incompréhension totale …
Pour en savoir un peu plus, une réunion du Comité d’Urgence, élargie aux membres du Comité Exécutif résidant à Yaoundé se tiendra ce Lundi 03 Avril à 14 heures au siège de la FECAFOOT.
Si sa culpabilité est prouvée, l’international camerounais ne devrait pas échapper au conseil de discipline de la fédération camerounaise de football. On assisterait peut-être au même feuilleton qui avait entraîné Samuel Eto’o Fils devant les tribunaux de la Fecafoot, aux lendemains du Marrakech Gate.
La Rédaction