Après les discussions de ce mardi dans les services du ministère des Sports, l’entraîneur national a expliqué qu’il aurait dû la boucler, au soir du 28 mars dernier à Bruxelles. Celui qui songeait peut-être à mettre un terme à son contrat avec le pays champion d’Afrique, est désormais fixé. « Je ne veux pas quitter le Cameroun », a-t-il assuré à la presse nationale. Verbatim.
Sur son coup de gueule à Bruxelles
« Il est évident qu’il ne s’agissait que d’un repas retardé, mais un repas retardé qui a perturbé notre préparation du match de ce soir-là. J’ai voulu mettre les pendules à l’heure. Pendant un an on a bossé pour arriver au point où on est avec le Cameroun, et je remercie encore le président de la Fécafoot et le ministre des Sports pour les efforts qu’ils ont fournis pendant les mois précédents. Mais j’avais peur suite à ce qui s’est passé ce jour-là, qu’on allait retomber dans les problèmes d’avant.
J’ai peut-être exagéré. J’ai peut-être humilié le peuple camerounais. Mes excuses pour cela. Je pense qu’on a fait de grands efforts pour arriver où on est, mais je crois aussi qu’on doit faire de plus grands efforts pour le rester. Tout le monde doit être conscient qu’on doit pousser le chariot du même côté, et surtout oublier les intérêts personnels. Je pense que tout a été dit, et qu’aujourd’hui on peut se reconcentrer sur le plus important : le sportif », a indiqué Hugo Broos.
Sur son avenir avec le Cameroun
« Je pense que si je devais partir du Cameroun, je serai déjà parti. Et le fait que pour l’instant il y a autant d’intérêts en la personne d’Hugo Broos, c’est tout à fait normal. On a gagné la CAN, on est la meilleure équipe d’Afrique, on est au sommet du football africain. C’est tout à fait évident que des pays et des clubs qui cherchent un entraîneur pensent à Hugo Broos. Naturellement, il y a des gens qui ont pris contact, ce qui est normal. Mais je dis toujours les mêmes choses. Premièrement, je suis encore sur contrat jusqu’en février 2018. Et deuxièmement, s’ils me veulent comme coach, ils doivent faire des propositions. Jusqu’à présent, il n’y a aucune proposition. Je ne veux pas quitter le Cameroun. Il faut que ce soit clair pour tout le monde. Je n’ai aucune raison de quitter le Cameroun.
J’ai déjà parlé avec le président (de la Fécafoot, Ndlr.) d’une prolongation de mon contrat. Je suis prêt à me mettre à table. Il faut oublier mon départ. Je me concentre sur le Cameroun. Il y a des défis en juin, septembre, et la CAN en 2019. Je pense que c’est bien de se concentrer sur l’équipe », a-t-il conclu.
Arthur Wandji