Le gardien des Lions Indomptables s’est confié à Jeune Afrique. Dans un entretien accordé ce mardi au magasine panafricain, le pensionnaire du FC Séville B tire à son tour la sonnette d’alarme, en fustigeant à son tour la mauvaise gestion administrative de la sélection nationale du Cameroun.
Après le match amical perdu (2-1) face à la Guinée le 28 mars dernier à Bruxelles, le sélectionneur de l’équipe nationale du Cameroun était sorti de ses gongs. Ce soir-là, Hugo Broos avait fustigé en public la mauvaise gestion administrative de l’équipe fanion, remettant en cause l’amateurisme de certains membres de la délégation officielle présente dans la capitale belge. Une sortie qui a sérieusement heurté l’image du pays de Samuel Eto’o, un mois après avoir remporté la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2017. Mais une sortie approuvée par les joueurs eux-mêmes, notamment Fabrice Ondoa. « Vous savez, le Cameroun a toujours connu des problèmes au niveau de l’organisation. Et ce sera sans doute toujours ainsi. Moi, je ne cherche même plus à comprendre », a confié le gardien des Lions Indomptables, dans un entretien accordé mardi à Jeune Afrique.
Le pensionnaire du FC Séville B est de tout cœur avec Hugo Broos. « Il (Hugo Broos, Ndlr.) a eu raison de parler, assure Ondoa. Le coach, c’est quelqu’un de calme et de patient, mais là, c’était trop. Nous sommes des professionnels, nous demandons juste un peu de respect et de considération. On fait notre boulot, mais à un moment, c’est fatiguant… ». Et de s’indigner. « Tu joues pour ton pays, poursuit-il, et en retour, tu t’attends à ce que tout soit bien organisé, afin que tu puisses te concentrer sur le terrain. Mais non ! Tu sais, quand tu viens en sélection, que tu seras déçu par certaines attitudes. Il y a des gens qui travaillent bien au sein de la fédération, et d’autres qui le font très mal… J’espère que ce qu’a dit le sélectionneur va faire bouger les choses ». Or, entre temps, après une réunion au ministère des Sports à Yaoundé, le technicien belge a présenté des excuses au gouvernement et au peuple camerounais.
Arthur Wandji