Le vice-capitaine des Panthères du Gabon était face à la presse ce vendredi à Libreville. Son équipe et lui affrontent la Guinée Bissau samedi, en match d’ouverture de cette 31e CAN de football. Il se sent prêt. Comme ses coéquipiers d’ailleurs. Pour lui, cette édition de 2017 ne devrait pas se terminer comme celle de 2015 où le Gabon avait été éliminé au premier tour.
« L’ambiance n’est pas totalement différente de celle de 2012. La seule différence va être celle du résultat à la fin de la compétition. Tous les Gabonais attendent qu’on arrive très loin dans la compétition notamment, aller plus loin qu’en 2012. Je pense que c’est à ce niveau que la différence doit se faire. On est motivé, on a hâte de commencer la compétition. Mes coéquipiers et moi sommes prêts à aller au combat. C’est bon que nous ayons un joueur comme Pierre (Aubameyang, Ndlr.). J’ai un peu vécu la progression de Pierre. On a joué le même championnat en France lui et moi. Chaque fois que j’ai joué contre lui, il avait toujours une marge de progression. On est content qu’il soit à ce niveau. C’est bien de l’avoir. C’est bénéfique pour le Gabon et pour nous ses coéquipiers.
Depuis pas mal de temps, on n’est pas très serein en équipe nationale. En 2015, on n’était pas très sereins. On jouait comme si on ne voulait pas gagner. Les conséquences de cette situation se sont répercutées sur nos performances et nous avons été éliminés au premier tour. C’est une leçon que nous avons tiré et je pense qu’aujourd’hui nous savons que nous ne devons pas commettre les mêmes erreurs. Surtout pas chez nous ».
Par Arthur Wandji, à Libreville