La nomination du technicien Belge à la tête du Onze national au mois de février 2016, au delà de mettre fin à un long feuilleton médiatico-politique qui a plongé les fans des Lions indomptables dans une impatience sans bornes, sonnait comme l’une des plus grosses surprises de l’année 2016.
Le nouveau sélectionneur des Lions, assisté de son compatriote Sven Vanderbroeck, ont atterrit sur le banc de la sélection nationale fanion comme un cheveu dans la soupe du moment où ni la Fécafoot encore moins le Minsep ne l’avaient cité dans une quelconque liste en compétition. On a laissé la presse glousser sur une shorlist non prise en compte pour finalement recruter l’oiseau rare, à mille lieux de la boussole.
Mais, le technicien belge qui traine tout de même avec lui, un palmarès plus ou moins éloquent à la fois comme joueur et comme entraineur, réussi à clouer le bec à ses détracteurs en qualifiant haut la main, la sélection nationale à la Can gabonaise de 2017. Les Lions obtiennent leur passeport une journée avant la fin de la campagne éliminatoire. Mais, le Cameroun sera incapable de démarrer sous les chapeaux de roues lors les Eliminatoires du Mondial 20118 en Russie. Entre mauvais casting des joueurs, polémique autour de la convocation de certains cadres, guerre froide autour du capitanat, le patron de l’encadrement technique des Lions indomptables célébré hier, commence à souffler sur le chaud et le froid.
Tensions et contestations
Si le match nul (1-1) arraché de haute lutte à Blida met d’accord (presque) tout le monde sur le coaching du technicien, le second match face à la sélection Zambienne en septembre 2016 à Limbé (0-0), n’est pas pour arranger les choses. A cette contreperformance vient se greffer les mille et une tensions qui secouent la tanière. L’ancien champion du Rsc Anderlecht (1972, 1974 et 1981) semble avoir perdu la main sur son effectif dont il a toutes les peines du monde à canaliser. Bouderies du drapeau, désaveu et indiscipline sont devenus le lot quotidien dans la tanière. Accueilli dans un concert de contestation et présenté par la presse comme un technicien en mal de palmarès, le technicien belge prépare sa Can dans la plus grande incertitude. De quoi donner du grain à moudre à ceux des techniciens locaux dont les dossiers ont été bottés en touche au nom d’un goût prononcé pour les « sorcier blanc ». A suivre !
Christou DOUBENA