Le sélectionneur allemand Volker Finke a déçu plus d’un avec le classement qu’il a aligné contre le Mexique. Continuant à miser sur trois demi-défensifs au profil identique, l’homme qui fut naguère un visionnaire du football étonne. C’est que quand il a décidé, certainement après avoir réfléchi le reste du temps, de lancer une autre forme offensive, il a préféré lancer Webo dans la mêlée. La suite est connue.
Pour une fois, l’avion des Lions ont quitté en avion à l’heure. Du jamais vu depuis plusieurs voyages. Peut-être que la défaite adoucit les mœurs n’est-ce pas? Il y a quand même eu un petit retard (que qui est fou?). Une délégation de 53 personnes a fait le voyage, ce qui représente moins de la moitié de ceux qui s’étaient déplacés pour Natal, soit un quota d’à peu près un dirigeant par joueur.
Depuis l’annonce par le Pichichi de son absence contre la Croatie, le flanc de Finke est bombardé de toute part par ses plus proches collaborateurs. Au profit de qui? « Le fils du père ».
Quant à Volker Finke, il pense à ses options offensives. Il serait totalement surprenant que l’équipe fasse quelque changement tactique que ce soit. Et comme il nous a habitué, le changement de Eto’o serait du poste pour poste. Si le favori pour le poste vacant semble être Vincent Aboubakar, le sélectionneur allemand peut surprendre en titularisant Fabrice Olinga comme il l’a fait pour Pierre Webo dans le match contre le Mexique puisque les raisons du technicien allemand tirent ses racines de sa proximité d’avec ses collaborateurs camerounais.
Fabrice Olinga est certes promis à un bel avenir et est en prêt à Zulte Waregem en Belgique. Il appartient au club espagnol de Malaga. En huit sélections avec les Lions, il a inscrit un but.
La titularisation de Olinga ne sera en rien un scandale, s’il est associé à d’autres jeunes pour former une ligne d’attaque qui a du sens: Choupo-moting, Salli Edgar, Moukandjo avec derrière eux Stéphane Mbia pour assurer la couverture. En avant, il peut former un duo avec Aboubakar Vincent justement.
Titulariser deux joueurs tels que Eyong Enoh et Alexandre Song, qui ont perdu plusieurs années au banc de leur club, pour un match aussi capital serait suicidaire. Mais Finke vous étonne t-il encore vous?
Parlant justement de Song, après notre article d’hier qui indiquait pourquoi Chedjou est passé au rang de titulaire en défense centrale, le milieu de terrain international de Barcelona FC a indiqué aux communicants qu’il ne comptait pas se rendre devant les médias pour la conférence de presse.
Peut-être avait il peur que les journalistes camerounais dénoncent ou l’interrogent sur le pacte qui le titularise en position de demi-défensif central en lieu et place du même Matip, malgré son « benchage » intransigeant en club. La réponse, on la connait: « Si c’était à refaire, je referais la même chose ». Qui manque d’ambitions ?
Palapala
Ce fut chaud hier au quartier général des Lions d’abord entre le Ministère et la Fédération. On se disputait qui va payer quoi. Et ensuite entre les membres du Comité de Normalisation et leur président puisque les premiers attendant aussi leur prime. Ah cette affaire!
Samuel Eto’o est en mode temporisation. Après avoir allumé les braises avec ses lettres et tweet, une vague a déferlé sur le Pichichi. Même le très charismatique Raphael Nkoa, (laissez moi rire d’abord), a aussi sorti sa part de lettre et il ne s’est pas gêné pour rabaisser le capitaine de la sélection. Une chance que Samuel a sa tablette électronique qui le distrait et ses milliers de fans de tweeter et Facebook. De vrais amis avec qui il peut discuter.
Adoum Garoua fuit le capitaine comme la peste. Le capitaine a clairement menacé sa hiérarchie de le faire virer au journal de 13 heures s’il ne se tenait pas loin de lui. Qui est fou? Avec les amis comme il a, le ministre a préféré passer son chemin.
A deux doigts d’en venir aux mains, Joseph Owona et Adoum Garoua ont préféré s’exquiver. Pour éviter le pire, le MINSEP a démenagé toute sa délégation dans un autre établissement hotelier, laissant Owona et Co au Golden Tulip. Chaque partie accuserait l’autre de vouloir dépenser dans ses poches.
Pour l’image de marque du Cameroun, le MINCOM aurait débloqué une somme conséquente. Sauf que Jean Lambert Nang, le responsable de cette action, n’est point visible. Le village camerounais censé promouvoir la culture de notre pays tarde à ouvrir ses portes.
La rédaction