En rideau de son discours prononcé lors de l’inauguration du Centre d’Excellence de la CAF lundi à Mbankomo, le président de la Fifa a bien voulu rappeler à l’auditoire qu’il séjournait au Cameroun pour une deuxième fois. La première ayant été, il y a onze ans, pendant les obsèques du Lion indomptable, Marc-Vivien Foé, de regretté mémoire. « Ma dernière visite coïncidait au moment où j’ai accompagné avec émotion et tristesse, un de vos grands joueurs, Marc-Vivien Foé, disparu tragiquement. Je l’ai accompagné jusqu’à sa dernière demeure ».
« Et c’est une pensée émue, pour lui, et pour tous les footballeurs dans la même situation que je commence mon discours », s’est épanché Sepp Blatter.
Le patron du football mondial, dont la disparition de Foé est un réel référent dans son deuxième séjour en terre camerounaise, a par ailleurs trouvé en la mort du footballeur camerounais une opportunité inouïe, en ceci qu’elle a permis d’épargner de nombreuses autres vies de footballeurs à travers le monde. « Sachez que, tout incident, toute tragédie a finalement quelque chose de bien, parce qu’aujourd’hui on peut dire, c’était un match tragique au stade de Gerland à Lyon. Mais, il nous a ouvert les yeux, et a ouvert le chemin à une meilleure médecine…puisque nous avons désormais dans chaque stade un défibrillateur. Ce qui permet de sauver plusieurs vies », a relativisé le président de la Fifa, avant de se lancer dans son monologue.
En effet, le 26 juin prochain, marquera le onzième anniversaire de la disparition de Marc-Vivien Foé, décédé au cours d’une rencontre de demi-finale de la Coupe des Confédérations, qui opposait le Cameroun à la Colombie en 2003.