Il y a lieu de se poser véritablement la question. Avant le mondial 2002, encouragé par l’ancien dirigeant de l’UEFA, Issa Hayatou décide de se porter candidat à la présidence de la FIFA contre le suisse Sepp Blatter. Suivent immédiatement les dénonciations de corruption contre le Camerounais.
Dans la foulée, le Cameroun se voit retirer six points avant les éliminatoires de la coupe du monde 2006 avec à la clé une sanction financière. 2011, c’est le Qatari Bin Hamman qui décide de se lancer dans la bataille contre le même Blatter. Il venait de se voir offir l’organisation de la Coupe du Monde 2022. Un des hommes de l’ombre de Blatter qui avait aidé le suisse à monter la cabale contre Issa Hayatou, Jack Warner de Trinidad et Tribago, a décidé alors de supporté le Qatari. Sauf que la FIFA vient de les suspendre de toute activité liée au football jusqu’à nouvel avis. Ils sont accusés bien entendus de tentative de corruption. Ces coïncidences semblent donc bien drôles et surtout bien venues pour Blatter. fifa.scandal.bin.hammam.vs.sepp.blatter.cnn._29.05.2011_.flv