La décision est finalement tombée. La commission d’homologation et de discipline de la fédération camerounaise de football a rendu son verdict dans l’affaire qui oppose la Fecafoot à l’international camerounais. En plus du blâme, Achille Emana est condamné à verser la somme d’un million de frs CFA à la Fecafoot dans un délai d’un mois.
Depuis le 3 février, date de la dernière audience de ce qu’on a appelé affaire Fecafoot-Emana, la décision de la commission d’homologation et de discipline de la fédération camerounaise de football était très attendue.
Après plusieurs tractations de coulisse entre le ministre des sports, le président de la Fecafoot et la mère du joueur, un consensus a été trouvé et une décision a été prise et rendue publique ce vendredi. Achille Emana reçoit un blâme et est appelé à payer une amende d’un million de franc CFA à la Fecafoot et il doit le faire dans un délai d’un mois.
Selon le verdict rendu public, le joueur reçoit le blâme parce qu’il a refusé de répondre à la demande d’explication de la Fecafoot du 17 décembre dernier.
Pour ses propos à Sofoot.com où il avait taxé les dirigeants de la Fecafoot de menteurs et voleurs, la commission d’homologation et de discipline s’est alignée sur la même position que son avocat, Me Jean Marie Nouga, avait défendu, que son client n’avait jamais accordé d’interview à quelque journaliste que se soit.
Me Jean Marie Nouga, que nous avons rencontré vendredi matin, ne cache pas sa déception: ‘La décision est déjà dans la presse alors que je n’ai pas encore été notifié. Ce n’est pas normal. En tout cas je n’ai pas de commentaire à faire pour le moment ».
L’affaire Achille Emana-Fecafoot se referme donc avec cette décision de la commission d’homologation. Toutefois, si le joueur le souhaite, il a dix jours pour faire appel au niveau de la chambre des recours de la Fédération camerounaise de football.
Javier Clemente qui évoquait déjà le retour d’Achille Emana lors de sa conférence de presse mercredi dernier est donc libre de le convoquer pour le match du 26 mars à Dakar.
Guy Nsigué à Yaoundé