Rapporteur adjoint du Comité local d’organisation du COCHAN, le secrétaire général de la Fécafoot croit dur comme fer que le Cameroun remplira son cahier de charges et offrira au public, une belle fête du football en novembre prochain.
Une mission de la Caf est attendue dans quelques jours au Cameroun. Notre pays dont les chantiers ne sont pas encore livrés, est-il prêt pour recevoir cette mission?
Je commence par vous dire merci pour l’occasion que vous me donnez, ainsi qu’à la Fédération camerounaise de football, dans ce concert d’inquiétudes, pour rassurer l’opinion que des dispositions sont prises pour que la partie camerounaise réponde présente et surtout, soit prête pour que toutes les attentes formulées par la CAF, notamment en ce qui concerne le cahier de charges et les engagements connexes que le Cameroun peut vouloir prendre pour rendre un peu plus festive cette coupe d’Afrique des nations. Ceci pour dire que il ne s’agit pas de prétendre que nous sommes prêts à 100% parce que le cycle des préparatifs est tel que les choses sont faites suivant des échéanciers ; il y a des choses qui ne peuvent pas être faites avant d’autres. Des dispositions sont prises, il y a un engagement, il y a des efforts.
De quelles dispositions parlez-vous ?
Il y a toujours un dialogue entre la CAF et les pays à travers la fédération et c’est ce dialogue qui permet d’harmoniser les calendriers et les programmes et de voir dans quelles mesures le pays développe ce qu’il faut pour que les commodités de missions statutaires soient mises en œuvre et exécutées. Et pour cela, la fédération camerounaise est très engagée aux côtés de la CAF. Elle travaille afin que ce rendez-vous soit une réussite surtout dans l’esprit de l’autonomie que cette organisation exige. Et nous avons besoin que ce jugement soit autonome puisque nous attendons des recommandations pour pouvoir ajuster le tir dans les sens de la réussite de ce rendez-vous continental.
Dans quel sens peut-on taxer d’importante l’arrivée de cette mission de la CAF ?
C’est important puisque c’est un grand rendez-vous connu ; c’est des jalons qui sont prévus. Comme c’est le cas lors de la cérémonie de tirage au sort. C’est pour permettre aux équipes de s’organiser, de peaufiner leurs calendriers et programmes convergents. Il ne s’agit pas de faire de l’unanimité mais beaucoup plus ce que j’appellerais un consensus axé sur les bonnes pratiques et des principes dans l’organisation. C’est ce à quoi le Cameroun veut s’arrimer. C’est une volonté du gouvernement et celle de la Fécafoot, qui tient à servir de relais entre la CAF et le comité d’organisation.
En ce qui concerne les infrastructures, on a constaté que les pelouses prêtes mais les gradins et stades d’entrainement traînent la patte. Faut-il s’inquiéter outre mesure ?
Au regard de tous les progrès qui sont faits sur le terrain, les infrastructures parlent d’elles-mêmes. Des efforts sont faits mais ceux-ci doivent être encouragés d’où la démarche citoyenne dans l’effort pour certains et dans l’accompagnement pour d’autres, qui ont les canaux et supports de communication. Et c’est l’objectif de notre séjour ici. Vous savez, l’agenda de la CAF est axée essentiellement sur la visite des infrastructures, à savoir les stades et les hôtels. On veut d’abord s’assurer que le dispositif d’accueil des officiels sera disponible. A ce sujet, il n’y a pas de grande inquiétude à se faire parce que les hôtels qui n’étaient pas au standard requis de la CAF ont obtenu le soutien du gouvernement pour se remettre à niveau. Il y a une progression qui est constatée. Pas d’inquiétude à se faire pour Yaoundé et Douala. On aurait pu s’inquiéter pour Limbe et Buéa mais avec cet accompagnement du gouvernement, certains hôtels sont en train de se mettre au standard conforme au cahier de charge de la CAF.
Si la délégation de la CAF ne venait pas à être satisfaite au terme de cette mission d’évaluation, à quoi devrait-on s’attendre ?
Je crois que votre question est de savoir s’il s’agit d’une mission couperet. Non je ne crois pas. C’est pourquoi j’ai dit plus haut qu’il y a de la coopération, du dialogue, des recommandations qui sont faites et ces recommandations seront prises en compte. Au regard de celles-ci, je crois que la délégation ne sera pas déçue du Cameroun.
Propos recueillis par Christou DOUBENA