C’est aux côtés du président de la Fécafoot, qu’il prend part au Symposium de la CAF à Rabat, au Maroc. Au courant des rumeurs qui tournent autour de l’annulation programmée de la CAN 2019 au Cameroun, le secrétaire général de l’instance assure qu’à Rabat, la question n’a même pas été évoquée.
« J’ai siégé dans la commission de la réforme de la CAN. Les propositions qui sont faites valent pour l’avenir et devrons préalablement être validée et adoptée par le Comité Exécutif de la CAF et ensuite par son Assemblée générale, dans les mois à venir. Ici à Rabat, il n’a été fait aucun débat ni mention négative sur le Cameroun et la CAN 2019. Ici, on est gentlemen. Ici, on sait qu’il n’y a pas encore un quelconque rapport dépréciatif sur le Cameroun. La visite d’inspection de la CAF, qui fera la première évaluation étant prévue fin août début septembre. La rumeur, la sous-information, la désinformation et les allégations prétentieuses et inconsistantes ne gouvernent nulle part. Autant s’informer à bonne source. Pourquoi cette auto-flagellation ? Pourquoi, tirer contre son pays ?
Ici à Rabat, la déclaration de monsieur le ministre des Sports a fait bon effet en éclairant suffisamment, au point d’abattre le mur fragile de l’ignorance. Pour rappel, une condition d’organisation d’une CAN majeure est d’avoir organisé une mineure, pour faire déjà au moins la moitié du chemin. Or le Cameroun a réussi sa CAN féminine, avec 3 stades déjà aux normes. In fine, sur les minima de 4 stades d’un minimum de 20 000 places dont un d’au moins 40 000 (pour les matchs d’ouverture et la finale), nous en avons déjà 3 (Yaoundé Omnisports, Limbe et Bafoussam). La réfection de Douala Bepanda se fera en moins de 5 mois, idem à Garoua. Bien mieux Olembé et Japoma seront la cerise sur le gâteau. D’où nous seront à 7 stades de compétition, donc largement au-dessus de la norme minimale de 4 stades ».
Par Arthur Wandji