Il fait parti de la génération des Lions Indomptables qui a connu du succès au début des années 2000. Selon lui, l’équipe nationale a hérité d’adversaires prenables pour la phase de groupe de la CAN 2017. En dehors du Gabon qu’il voit au second tour en compagnie du Cameroun qui devrait terminer premier du groupe A, le champion d’Afrique 2002 pense qu’avec plus de rigueur défensive, l’équipe qu’entraîne Hugo Broos devrait au moins atteindre le dernier carré.
Quelles sont les chances du Cameroun pour le premier tour de la CAN 2017 ?
Je Pense sincèrement que le Cameroun est logé dans une bonne poule. Même s’il faut avouer que ce n’est jamais facile d’être dans la poule du pays organisateur. Cas pratique : dans toutes les éditions, le pays organisateur s’est toujours qualifié pour les huitièmes de finale. A partir de là, on peut dire qu’il reste trois équipes (Cameroun, Burkina Faso, Guinée Bissau, Ndlr.) dans ce groupe A, pour une place à prendre à côté du Gabon. Aujourd’hui, le football et de plus en plus difficile, les matches sont compliqués bien que le Cameroun n’aura pas de gros adversaires. Mais parfois, les équipes dites moyennes peuvent s’avérer être les plus coriaces. Donc, il faudra être vigilant et respecter chaque adversaire. Je vois le Gabon et le Cameroun se qualifier pour le second tour avec le Cameroun, premier du groupe.
Aucune raison d’avoir peur du Burkina Faso ou de la Guinée ?
Peur ? Non ! C’est vrai que ce sont deux bonnes équipes, et il faudra s’imposer des les premières minutes de jeu pour que le Burkina Faso et la Guinée ne prennent pas confiance.
Jusqu’où les Lions Indomptables peuvent-ils aller dans ce tournoi ?
Je suis convaincu que le Cameroun ira au moins en demi-finale. Ils ont les moyens et les qualités pour le faire.
Qu’est qui manque à cette équipe camerounaise, que vous aviez à votre époque ?
Peut être plus de rigueur défensive. Le Cameroun prenait très peu de but à notre époque. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Je pense qu’il faut corriger ça.
En même temps, l’entraîneur change régulièrement de capitaine. Est ce que cela ne pourrait pas distraire l’équipe ?
Dans une compétition comme la CAN, ça peut finalement être un avantage de ne pas avoir un leader. Tous les joueurs sont dans la même enseigne, ils doivent se battre les uns pour les autres et tous ensembles, ils peuvent créer une force indéterminable.
Par Arthur Wandji