Le stade Mbappé Leppé d’Akwa accueille tous les Lundi et Jeudi plusieurs anciennes vedettes du football. Dès 17 heures, le temps est idéal pour que les nombreux supporters qui n’ont manifestement pas oublié les prouesses de ces anciennes gloires de revivre les bons moments. En ces temps de disette en équipe nationale, se remémorer peut paraître jouissif.
Le football se démocratise clairement. Il n’y a pas que les anciens joueurs qui se réunissent pour ce « deux – zéro ». On peut autant avoir comme coéquipier des anciens footballeurs que des maçons, des charpentiers, des commerçants, des musiciens. Et si vous êtes étudiants, ne vous gênez surtout pas… au grand bonheur des spectateurs qui se semblent plutôt se régaler.
Lundi dernier, Joseph Antoine Bell, habitué de longues dates du stade d’Akwa a choisi de participer à la rencontre loin de sa cage. Il a certes pris de l’âge, mais il a conservé entier son esprit de compétiteur. C’est ainsi qu’on l’a vu soucieux de porter ses équipiers à la victoire. Son fighting spirit demeure intact, son sens de l’organisation et son leadership aussi, pour ne pas parler de ses dribbles, passements de jambes, débordements et les balles arrêtées.
Dans le camp d’en face, on avait Raymond Kalla et Eugène Ekeke. Alors que Kalla s’est frayé une place aux avant-postes, multipliant les courses devant les buts, Eugène Ekeke est resté dépositaire du milieu de terrain.
Jean Paul Akono aurait dû y être présent. Deux autres noms au minimum auraient pu être rajouté à la liste des 25 sélectionnés + 7 du regroupement pour le match du 23 mars.
Quant à moi, je retournerais certainement au Stade Mbappé Leppé. Pas avec ma plume, mais mes crampons.