L’ex-joueur vedette de l’équipe nationale du Cameroun ne digère pas le fait que Vincent Aboubakar et Hugo Broos ne fassent pas partie des finalistes aux titres de meilleur joueur et de meilleur entraineur du continent 2017. Et il l’a fait savoir.
Peu importe les facteurs et les critères sur lesquels la Confédération africaine de football (CAF) et ses votants se sont basés. L’absence de Vincent Aboubakar – pourtant auteur d’une année 2017 phénoménale – du trio des finalistes au titre de Ballon d’or africain ne passe pas. « Par rapport à son statut (de remplaçant) à la CAN, il (Vincent Aboubakar, Ndlr.) a réalisé une CAN exemplaire, il a été un coéquipier exemplaire. Il marque un but extraordinaire en finale. Donc ça marque les esprits. Derrière, il y a son parcours au Besiktas et au Fc Porto ; le tout réuni avec le nombre de buts qu’il marque, la qualité des buts qu’il inscrit…c’est son année la plus complète », a fait remarquer Patrick Mboma.
Le Ballon d’or 2000, désormais consultant à Canal + est d’autant plan plus surpris qu’il n’y a pas que l’attaquant vedette du FC Porto qui aurait été victime d’une injustice de la part de la CAF. Tenez ! Chez les entraineurs, les finalistes sont Gernot Rohr (Nigeria), Hector Cuper (Egypte) et Hussein Amoutta (Wydad Athletic Club). Pas d’Hugo Broos, champion d’Afrique avec le Cameroun. « C’est surprenant ! Je parlerai à la limite de l’injustice. Moi je vais prendre l’exemple d’Hector Cuper qui a qualifié l’Egypte pour la Coupe du monde, qui est finaliste de la CAN, mais qui dans la production du jeu est ennuyeux à mourir. Qu’a-t-il de particulier pour venir dans ce trio de tête ? », s’insurge encore l’ex-joueur du Paris Saint-Germain.
A.W.