Alors que l’on avait l’habitude de voir des joueurs honorés, à travers des tournois de football, il y en a qui pensent que les entraineurs méritent cette marque d’attention. Et Alexandre Belinga en est l’un des premiers bénéficiaires.
Depuis mercredi 4 avril dernier, se dispute sur le terrain du lycée classique de Bafoussam, un tournoi de football dénommé « Festi-foot Alexandre Belinga ». Lors de la cérémonie d’ouverture de ce tournoi qui regroupe pendant ces congés de pâques, les jeunes des centres de formation implantés à Bafoussam, ainsi que le pôle Ouest de l’académie nationale de football (Anafoot), le technicien s’est montré inondé d’émotions. « C’est d’abord beaucoup d’émotions parce que je me vois encore arriver dans cette ville en 1997 pour entrainer Sable FC de Batié. J’étais un entraineur inconnu très jeune à l’époque. Il y a les années qui sont passées. J’ai fait mon bonhomme de chemin et aujourd’hui je me retrouve à entrainer l’équipe nationale du Cameroun et lorsque les amis de Bafoussam (c’est dans cette ville que j’ai le plus d’amis) ont émis l’idée d’organiser ce tournoi pour donner du plaisir aux enfants pendant les congés de pâques, je ne pouvais qu’accepter d’associer mon nom à cet événement », a-t-il confié.
Il existe beaucoup de talents à l’Ouest
Après avoir assisté à quelques matchs de ce tournoi, le sélectionneur par intérim des Lions Indomptables pense qu’il y a de la pépinière dans la région de l’Ouest. « Pour ceux qui sont avec moi depuis un bon bout dans cette région de l’Ouest, ils savent que j’ai toujours accordé beaucoup d’attention aux jeunes joueurs parce que j’estime qu’il y a beaucoup de talents ici et aujourd’hui ça ne me surprend pas de voir beaucoup de joueurs talentueux. Au-delà de la sélection qui a été faite par l’Académie nationale de football (Anafoot), vous constatez que dans les équipes, on continue à trouver des talents. Ça signifie qu’ils sont pleins. D’où l’objectif de ce tournoi de donner la chance à ces jeunes de jouer, de prendre du plaisir et que d’ici quelques années, on puisse les retrouver dans les équipes des championnats d’élite et pourquoi pas en sélection nationale », déroule-t-il.
GT