Situé dans la localité de Kouékong, à 15 kilomètres de Bafoussam, le stade omnisports sera érigé sur une superficie de 20 hectares. Elle fait partie de la mise en œuvre du Programme national de développement des infrastructures sportives au Cameroun.
Depuis quelques jours, des ingénieurs chinois ont déposé leurs valises dans la ville de Bafoussam, et plus précisément à Kouékong, non loin du pont du Noun, sur la route de Foumbot. C’est plutôt un terrain situé du côté opposé à l’ancien site présenté aux responsables du ministère des sports et de l’éducation physique qui a été retenu pour faire sortir de la terre le nouveau stade omnisport de Bafoussam qui aura une capacité de 20.000 places.
Au moment de notre passage sur le terrain, les techniciens déployés sur le terrain étaient en train de faire des travaux de levée t topographique, après une première phase de terrassement qui a permis de nettoyer le site des travaux. Afin de se rassurer de l’effectivité des travaux, le chef de la division des études, de la planification et de l coopération au Minsep, Edmond Philippe Esso, a récemment, sans tambours et sans trompettes, fait une descente sur les lieux.
A en croire nos sources, il était accompagné du délégué régional des sports et de l’éducation physique pour l’Ouest, Emmanuel Bipona. La descente sur le terrain de Michel Zoah, ministre des sports et de l’éducation physique reste aussi attendue. Au moment où le reporter de Camfoot a fait la descente sur le terrain pour se rendre compte de l’effectivité des travaux, seul un bulldozer était garé sur les lieux. Difficile d’y faire des images, le site n’étant pas encore accessibles aux particuliers.
Par ailleurs, aucune plaque indiquant le nom de l’entreprise qui exécute les travaux n’y est fixée. Preuve que le gros ouvrage n’a pas encore commencé. Dans les rangs des populations, on n’est pas loin de parler de la campagne du Rdpc, parti au pouvoir, du moment où les travaux du chantier du stade omnisport de Bafoussam démarrent au même moment avec la campagne électorale en vue de l’élection présidentielle du 9 octobre 2011.
Francis Kamga