Ovationné et célébré par plusieurs centaines de ses « frères », Tombi A Roko Sidiki a été fait ce jeudi, Citoyen d’honneur de la ville de Bafia. Le président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) a reçu la clé de la ville, des mains du maire de cette Commune. Lui qui ne pouvait pas cacher ses larmes pleines d’émotion et de joie, à l’occasion de la cérémonie de pose de la première pierre du futur stade municipal Ayem.
« Cet évènement porte la marque de la volonté farouche d’un digne fils du Mbam, de doter sa localité d’une infrastructure futuriste. Dans ses premiers engagements, le nouveau président de la Fécafoot a pensé à sa ville natale, comme pour confirmer la vérité selon laquelle : on n’est jamais mieux servi que par soi-même ou encore, que la bonne charité bien ordonnée commence par soi-même », a indiqué Max Abraham Nwatsock, dans son discours de circonstance.
En remerciant le patron du football camerounais pour « cet acte patriotique et salutaire », le maire de la Commune de Bafia s’est dit convaincu « que les plus beaux jours sont ceux qu’on n’a pas encore vécus ». Car, « hier secrétaire général de la Fécafoot, aujourd’hui président, demain…qui sait ? », s’interroge-t-il. Or si l’avenir est loin d’être connu d’avance, c’est tel « un enfant prodige » que Tombi A Roko Sidiki « rentre avec un trésor dont bénéficieront » ses « congénères ». Une marque d’amour et de respect envers les siens qui oblige l’élu municipal à inscrire son nom « définitivement dans l’histoire » et à le hisser « au rang des immortels ».
S’adressant plus directement au patron de la Fécafoot, Max Abraham Nwatsock terminait alors son propos sur une note d’espoir. « Ta seule venue ici te donne droit à la bénédiction de tes parents, ainsi qu’à celle de tes pères par cet acte d’une importance capitale. Car c’est à la grandeur d’un homme que les parents mesurent la valeur de l’enfantement », a-t-il conclu.
Par Arthur Wandji