La rédaction de Camfoot a arraché ces paroles du sociétaire de Tottenham. Il fait le point sur son état de santé, en même temps qu’il explique comment il compte aborder le match de samedi prochain contre les Eperviers du Togo. Nous avons fait ceci vous vous, à sa descente d’avion.
Camfoot.com: Dans quel état d’esprit vous trouvez-vous en ce moment où vous rejoignez la sélection du Cameroun ?
Assou-Ekotto: Je suis content de retrouver la sélection, en espérant que les problèmes que j’ai pu voir avant ont été gommés.
Comment entrevoyez-vous cette rencontre de samedi prochain face au Togo ?
Quand on vient jouer au Cameroun, on n’a qu’une mentalité, qu’une solution : c’est celle de gagner. Donc, j’espère et je vois une victoire samedi. Je n’envisage aucune solution que celle-là.
Vous étiez en Espagne pour vous faire consulter le genou par votre médecin. Quelles sont les conclusions ?
Ça s’est bien passé parce que j’avais un déficit musculaire au niveau de ma jambe gauche. C’est pour cela que j’avais quelques problèmes au genou. Donc, c’était juste pour regarder le genou et voir si tout avait bien évolué. Apparemment tout s’est bien passé.
Vous avez fait votre retour lors du match amical contre la Tanzanie. Comment avez-vous trouvé l’ambiance dans le groupe ?
C’était bien. Même s’il a manqué un peu de monde. Mais, je ne sais pas si on va remettre ça sur l’organisation. Mais, comme le Cameroun est mon pays, je m’adonnerai toujours, même s’il y a quelques problèmes.
Avez-vous pu rentrer en contact avec certains de vos coéquipiers de l’équipe nationale avant d’arriver là ?
Je suis constamment en contact avec certains coéquipiers, comme on joue les week-ends. Ils m’ont dit qu’ils étaient dans le nouveau camp que le Cameroun a trouvé pour les joueurs. J’ai hâte de voir les installations et les infrastructures qui s’y trouvent.
Vous aurez en face de vous Emmanuel Adebayor, votre coéquipier à Tottenham. Avez-vous eu le temps de parler de ce match ?
Oui. Nous en avons parlé, amicalement, et c’était cinq jours avant le match. Mais, la vérité, ce sera sur le terrain.
A titre personnel, comment comptez-vous assumer votre rôle de latéral gauche si vous êtes au terrain ?
Ce sera comme j’ai joué mes dix dernières saisons en tant que professionnel de foot. Pour moi, c’est un match de foot que je vais appréhender comme tous les autres. Ce ne sera qu’un match de foot.
Allez-vous nous offrir un des boulets de canon qu’on regarde souvent à la télé ?
J’ai l’ai déjà fait. Et mon souhait le plus cher est d’inscrire un but avec les Lions Indomptables un jour. Maintenant, j’espère que la pelouse sera aussi belle qu’en Europe. Et là je pourrai facilement me positionner pour frapper vite.
Avec deux jours de retard, allez-vous facilement rattraper les autres dans le travail de préparation de ce match ?
Je pense bien pouvoir être au même niveau que les autres joueurs. Il m’est déjà arrivé de m’entraîner une fois dans la semaine en Angleterre, qui jusqu’à preuve du contraire, a la Premier League, qui est la meilleure du monde. Et je n’ai pas été en dessous de ce match. Je suis un joueur professionnel tout au long de l’année. Donc, ce n’est pas deux jours de retard qui vont faire que je sois en dessous de ma forme.
Un dernier mot pour le public camerounais …
Quand on joue un match au Cameroun. Le plus important, ce sont les onze joueurs sur le terrain et c’est surtout les supporters qui sont derrière nous. Même si on reste professionnel, quelque part, ça intimide tout de même. J’espère que tout le public du Cameroun sera derrière nous à 100%. C’est vrai qu’il y a eu des contre-performances dernièrement. Mais, dans ce genre de match, on a vraiment besoin de supporters.
Entretien mené par Antoine Tella à Nsimalen