C’est Michel Kaham qui terminera le mandat à la tête de l’Association camerounaise des entraîneurs et éducateurs de football (Aceef), qui arrive à son terme en 2016. Suite à l’indisponibilité de Dominique Wansi et de sa démission qui s’en est suivie, les membres de cette association de techniciens de football camerounais se sont retrouvés le 4 juillet 2015 dans un hôtel au quartier Tsinga à Yaoundé pour désigner un nouveau président.
Michel Kaham, 1er vice-président de ce bureau, qui assurait l’intérim depuis la démission du président, a été confirmé comme président de cette association pour la continuité du mandat restant, comme l’exigent les textes. Le membre du Comité de normalisation, porté à la tête de l’Aceef, fait d’abord un diagnostic : « On s’est rendu compte, avant la démission du président Dominique Wansi, qu’il y avait du désordre, plus de suivi, plus de visibilité au niveau national, même pas sur le plan international », constate-t-il.
Au sujet des chantiers auxquels il va s’attaquer, il dévoile son plan d’action : « C’est d’abord, de mettre de l’ordre dans la maison. Ma première mission, c’est de mettre en ordre tout le fichier des entraîneurs de football au Cameroun. Pour cela, il va falloir relire les Statuts et règlement intérieur, qui sont déjà obsolètes et convoquer une assemblée générale qui va les adopter. Ensuite, on va mettre au niveau des départements, des exécutifs qui représentent vraiment la réalité sur le terrain. Ce sera dans le but de rassembler tous les entraîneurs et éducateurs de football, afin qu’ils se reconnaissent tous dans cette association. On passera ensuite aux élections régionales pour que les présidents soient l’émanation du vote des entraîneurs. A partir de ce moment on se préparera, pour d’ici la fin du mandat, élire un président national avec les nouvelles normes. Deuxièmement, j’ai placé ce mandat sous le signe de la renaissance. On est inexistant. Il faudrait que l’on s’affiche à travers nos actions, que les médias sachent ce que nous faisons comme activité, et que les liens profonds soient établis avec la Fédération, qui est l’association dont nous sommes membres. Aussi, avec la Direction technique nationale qui forme les entraîneurs, on doit travailler ensemble et elle doit savoir quels sont nos réels problèmes, afin que l’association puisse lui dire l’orientation à donner sur des questions techniques données ».
Jules Nyongha et Pierre Ndjilli, délégués
Le nouveau président de l’Aceef promet une restructuration profonde de l’Aceef et de tout faire pour s’attaquer aux problèmes des droits des entraîneurs de football qui sont bafoués par les dirigeants de clubs. Mais avant, il exhorte tous les entraîneurs à adhérer à l’association en prenant une carte de membre. Quant à sa position qui peut prêter à équivoque en tant que membre du Comité de normalisation, au cours des élections à la Fécafoot, Michel Kaham précise : « Les membres des associations votent des délégués, qui les représentent aux instances fédérales. Nous avons déjà décidé que ce sera Pierre Ndjilli Ndengue, le secrétaire général, et Jules Frédéric Nyongha. Il n’y aura aucun problème. Quand on nous a installés au Comité de normalisation, il nous avait été interdit d’être candidat à la présidence de la Fécafoot, ni au secrétariat, ni au bureau exécutif. Il n’y aura jamais de conflit d’intérêts », a-t-il indiqué.
Antoine Tella à Yaoundé
Le bureau de l’Aceef
- Président : Michel Kaham
- 1er vice-président : Georges Peak Essame
- 2ème vice-président : Jean-Pierre Sadi
- 3ème vice-président : Christophe Ousmanou
- 4ème vice-président : Jules Frédéric Nyongha
- Secrétaire général : Pierre Ndjilli Ndengue
- Secrétaire général-adjoint : Maurice Nana Saleng
- Trésorier : Jean Oyono Ndongo
- Trésorier-adjoint : François Heya
- Commissaires aux comptes : Jean-Pierre Gwe Bahebege et Victorine Fomum