Disputer une demi-finale de Coupe d’Afrique des nations « est un rêve », affirme le milieu de terrain camerounais. Interrogé ce mardi sur l’atmosphère qui règne au sein de la tanière après une petite grogne au sujet de la prime de qualification, le pension de Hearts a assuré n’être au courant de rien, préférant se concentrer sur ce match capital, prévu jeudi face au Ghana.
Après une petite grogne au sein de la tanière, le calme est-il définitivement de retour ?
Vous parlez des choses qui sont dites dans les journaux, mais moi, je ne suis pas au courant de grand-chose. Moi, je suis uniquement concentré sur ma demi-finale. Il y a des choses qui sortent : est-ce que c’est vrai ou faux ? Je ne sais pas ; parce que je n’ai rien entendu. Je reste concentré sur le prochain match. C’est un rêve. On peut arriver en finale et gagner cette CAN. Le reste, c’est des choses qui à mon avis pourraient déstabiliser l’équipe. Je pense que l’équipe est vocalisée sur le match, le reste, c’est des détails.
Vous voulez dire que le problème n’a pas été officiellement soulevé au sein de l’équipe ?
Il n’y a pas eu de problème. Je ne suis au courant de rien. On se prépare juste pour la demi-finale. On veut vraiment aller en finale. Ce serait quelque chose de magique, que d’arriver à ce niveau de la compétition.
Pour votre première CAN avec le Cameroun, comment appréhendez-vous l’environnement au sein de la tanière ?
C’est quelque chose d’extraordinaire. Je suis vraiment fier d’être là. Il faut tout donner, pour ne pas avoir de regret après. C’est une demi-finale, et donc une porte vers la finale. Il y a logiquement un peu de pression, mais avec le groupe et le staff technique, on la gère bien. On est prêt à tout donner pour gagner ce match et montrer au peuple camerounais qu’on est une génération de joueurs capables de faire de bonnes choses.
Vous êtes prêts à jouer pour gagner, mais êtes-vous également prêts à accepter une issue contraire à celle que vous espérez ?
Tout est possible. Mais si on donne tout, malgré les critiques, on ne devrait pas avoir beaucoup de regret au cas ça se passe mal. Si on fait le maximum, je crois que même en perdant, ce qu’il ne risque pas d’arriver, on sera quand même fier de s’être battu jusqu’au bout.
Par Arthur Wandji, à Moanda