One Goal Pro, l’agence de management qui gère les matchs des Lions Indomptables du Cameroun a réalisé une interview du Lion Indomptable Arnaud Sutchin Djoum. Celui qui a débuté dans le football en Belgique est heureux de s’y retrouver en compagnie de ses coéquipiers. Ce sera devant son public qu’il sera en démonstration contre la Guinée dans ce match amical pour préparer la coupe des Confédérations.
Arnauld Sutchuin, vous êtes en stage chez vous à Bruxelles…
Ça fait plaisir parce que c’est ici que j’ai fait mes premiers pas dans le football (au FC Brussels, puis à Anderlecht, ndlr). Ma famille vit ici. C’est très spécial pour moi et je suis content d’être là.
On se souvient encore du jeune footballeur timide qu’on a connu au Brussels, puis au Sporting d’Anderlecht… Vous voilà champion d’Afrique aujourd’hui. Quel sacré parcours Arnaud ?
Sacré parcours comme vous le dites si bien. Un parcours difficile avec des hauts et des bas. J’ai toujours travaillé en pensant que je pouvais y arriver. A force de travail, je pense que j’ai réussi à atteindre plusieurs de mes objectifs. Je suis très fier de l’avoir fait.
Vous démarrez la CAN Gabon 2017 sur le banc de touche. Face au Sénégal en ¼ de finale, vous êtes titulaire dans l’entrejeu des lions. Vous gardez cette place de titulaire jusqu’en finale, avec un grand impact sur le jeu du groupe. Le coach vous a donc fait confiance un peu plus tard, à l’entame du second tour. C’est le fruit du travail finalement…
Je pense que le coach connaissait mes qualités. Je savais aussi qu’il fallait être patient dans ce genre de tournoi. J’ai toujours beaucoup travaillé à l’entraînement en étant toujours prêt à relever le défi. J’ai débuté la compétition en quart de finale. Quand le coach m’a lancé dans le bain, j’étais prêt et j’ai tout donné. Ça c’est très bien passé et j’en suis très fier aujourd’hui.
Après votre sacre, vous retournez au Cameroun avec le trophée. Le groupe fait le tour de la ville de Yaoundé dans des Jeep militaires estampillés de vos noms respectifs. Comment réagissez-vous personnellement à ce moment-là ?
C’est comme un rêve. On n’y croit pas ! Nous avons même rencontré le président du Cameroun (Paul Biya, ndlr). Nous avons reçu la médaille d’honneur à cette occasion. Si on m’avait dit six mois ou un an avant que ma carrière prendrait ce virage-là, je n’aurai jamais cru. Je suis encore en plein rêve, dans l’euphorie et je ne réalise pas encore vraiment l’importance de cette victoire finale obtenu à la CAN. Je ressens de la fierté et beaucoup de bonheur.
Le Cameroun affronte la Guinée le 28 mars au stade Edmond Machtens de Bruxelles. Ce match aura un goût particulier pour vous qui avez débuté votre carrière dans ce stade…
Tous mes proches sont déjà au courant de ce match. Après notre belle CAN, je pense que tout le monde sera motivé de venir nous voir. Je demande au public de venir nombreux nous supporter, de venir faire la fête avec nous, célébrer le trophée de la Can avec nous. En entrant sur le terrain mardi, nous n’aurons qu’une seule chose en tête ; faire plaisir au public.
Après une belle CAN est-ce que vous en avez encore pour longtemps en Ecosse ?
Quand on fait une CAN comme celle que j’ai faite récemment, je pense qu’il y a de l’intérêt dans plusieurs pays, dans plusieurs clubs. Je vais travailler pour voir comment ça va se passer à la fin de la saison. Revenir en Belgique par exemple est une option ? Pourquoi pas revenir en Belgique si c’est pour un bon projet