De nombreux clubs européens sont aux trousses de l’international cadet. La prestation des moins de 17 ans camerounais à la dernière coupe du monde de leur catégorie en Finlande, fera certainement des heureux dans les jours qui viennent. Le Lionceau le plus en vue, car s’étant particulièrement distingué dans la ligne défensive camerounaise, est incontestablement Armand Ebanda.
Son activité débordante sur le flanc gauche de la défense et même de l’attaque camerounaise, n’est pas passée inaperçue. Et du coup, un club de D2 turc et les Anglais de Nottingham Forest (D1 anglaise), sont aux trousses du vice-capitaine des Lionceaux après s’être renseignés sur lui. Doté d’une grande pointe de vitesse, physique dans les duels qu’il perd par ailleurs difficilement, le défenseur de Sahel de Maroua est un joueur complet. Car, il n’hésite pas grâce à sa force de pénétration, à se retrouver le plus souvent en position d’attaquant. C’est lui qui, grâce à un but d’anthologie, donne la victoire à son équipe face à Vogt AC en finale du championnat national junior disputé à Yaoundé.
Né lé 30 avril 1987 à Yaoundé, c’est dans l’équipe de sports étude football club de Mfou qu’il effectue ses premiers pas dans la profession. Il doit sa sélection dans les Lionceaux à Roger Milla qui l’aurait recommandé à Anatole Abé’e, le sélectionneur des moins de 17 ans. » Milla m’a découvert à l’occasion des finales de Mfou-sports vacances. Ma prestation ce jour-là l’a visiblement marqué « , confie l’ancien joueur de Sports-études football club de Mfou. Et c’est à la faveur du match aller comptant pour les éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations des moins de 17 ans entre les Lionceaux et leurs homologues sénégalais, qu’Armand Ebanda tape dans l’œil des dirigeants de Sahel de Maroua. Avec l’un des meilleurs centres de formation, actuellement au Cameroun, Ebanda ne pouvait mieux choisir. Car il ne fait aucun doute qu’avec son talent, le Lionceau est dans le sillage de Marc Gouiffe, Makadji et Alidou, les premiers produits professionnels dudit centre. Une opportunité qui lui donne, par ailleurs, toutes les chances de mieux s’aguerrir, histoire de ressembler à son idole Roberto Carlos.
Louis MATEA