Pointé du doigt comme le principal mis en cause dans cette ignominieuse affaire de facture impayée des Lions au Parker hôtel du mardi 28 mars dernier à Bruxelles, le désormais ex Coordonnateur des sélections nationales a été démis de ses fonctions ce jour par Tombi À Roko Sidiki.
Fausse piste! Ce n’est pas Vincent de Paul Atangana qui est passé à la guillotine comme le prédisaient certains. Le Team press officer, pour le moment, peut sabrer du champagne et remercier le ciel d’avoir été épargné. Ce n’était pas lui la cible mais plutôt André Nguidjol Nlend, le désormais ex Coordonnateur des sélections nationales. L’homme qui s’est fendu en explications dans les colonnes de Cameroon tribune au lendemain de la bourde, vient d’être limogé de la même manière que son prédécesseur Claver Oyono par Tombi à Roko Sidiki qui a signé, avec l’aval du ministre des Sports et de l’éducation physique, une décision lu au journal radio diffusée sur les ondes du poste national de la Cameroon radio and television ce soir à 17h.
Il est remplacé à ce poste par l’honorable Luc Koa, actuellement au Bahreïn pour le congrès de la Fédération internationale de football association (Fifa) aux côtés de son bienfaiteur. Deuxième vice-président du Comité exécutif de la Fécafoot, le digne fils du département de la Lékié qui sera à l’ouvrage lors de la Can U-17 au Gabon ou encore lors des prochaines sorties des Lions indomptables contre le Maroc et la Colombie en juin prochain, est vivement attendu au pied du mur. Surtout que beaucoup d’observateurs voient mal comment un membre du bureau peut assumer en même temps, le rôle d’employer.
Le déballage d’Hugo Broos
Même si la décision du président de la Fécafoot ne dévoile pas les rasions de ce limogeage, tout le monde s’accorde à dire qu’elle a un rapport avec le Bruxellegate du nom de la série de scandales ayant ébranlé la tanière des Lions indomptable sous le ciel de la Belgique il y’a un mois et demi. L’homme qui assurait les fonctions de Coordonnateur des sélections nationales depuis le 16 octobre 2015, est donc la principale victime du grand déballage du sélectionneur Hugo Broos devant la presse au soir du match Cameroun-Guinée Conakry (1-2). Déballage qui n’a contribué qu’à l’enfoncer.
Le technicien belge, ulcéré par cette gestion de caniveaux qu’on impose à ses poulains, avait vidé son sac « C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase dans le sens où ce midi quand on a voulu prendre le déjeuner, le personnel de l’hôtel a refusé parce que l’hôtel n’a pas été payé donc on n’a pas mangé ce midi. Écoutez, je suis quelqu’un qui aime travailler dans des conditions professionnelles. Dans tous les sens, on me met des bâtons dans les roues, ce n’est pas normal. À la Can, on est venu la veille de notre départ avec les primes. Il n’y a pas eu de concertation, les joueurs ont fermé leur bouche, ils ont fait des performances, ils ont montré que l’argent ce n’était pas le plus important. Le plus important c’est de jouer pour leur pays, jouer pour la victoire. Alors de notre côté on demande aussi des responsables qui sont professionnels, qui travaillent pour le groupe. Où est cet argent ? Je me le demande », développait l’ancien entraîneur de Trabzonzpor (2009). A suivre !
C.D.