Plusieurs heures après le premier match du Cameroun au Maroc dans le cadre du Championnat Africain de Football, l’on se pose la question à savoir ce qui s’est passé dans ce match oiseux. Mais à voir le score indiqué sur ce site et en le comparant au résultat affiché sur le site de la CAF, l’on comprend que ça ne fait pas partie d’un rêve.
C’est qu’il est rare de voir un match aussi triste dans ce genre de compétition. Et même s’il faut chercher des points positifs, la deception du comportement de l’ensemble du groupe est ahurissante. L’emblématique capitaine Rigobert Song faisait espérer la mise en place d’un système de jeu à l’image des certitudes qu’il semblait avoir sur les terrains de foot. Et c’est là où tout a manqué.
L’équipe n’est pas capable d’aligner plus de cinq passes. Les balles sont systématiquement renvoyées vers l’arrière. Les passes sont imprécises. Et l’engagement n’a pas existé.
Le football est une suite de duels et les joueurs doivent y aller, provoquer, gagner, se déployer. Aucun de ces verbes n’a été mis en valeur sur le terrain contre une équipe du Congo qui a respecté jusqu’à la fin les coéquipiers de David Eto’o, mais qui n’est pas un foudre de guerre.
La performance a été à ce point décevante qu’il faille se questionner sur le niveau de compétence du sélectionneur national des A’, Rigobert Song. On commençait à espérer qu’il fasse ses classes pour se faire proposer un poste bien plus prestigieux. Au regard du rendu de mardi, même si l’on ne devrait pas juger sur une seule rencontre, la marge reste grande.
Mais il faut aussi être « fair » et indiquer qu’un match nul aurait au mieux reflété la réalité du terrain puisque le penalty a été accordé suite à une grossière erreur d’arbitrage, le gardien ayant d’abord sécuriser la balle avant de toucher le joueur congolais. La performance de cet arbitre a été bien misérable tout au long du match, et ses décisions prises contre la même équipe, Les lions A’.
Quoi maintenant?
Remporter nos deux derniers matchs pour être certain d’avoir des possibilités. Sinon, le tournoi sera bien court. Mais pour anticiper les « grosses décla » des camerounais, on entendra bientôt ci et là que ce n’est pas fini, qu’on va facilement remporter nos deux derniers matchs, que l’on a très bien joué, et patati patata. Ce ne sera que de l’esbrouffe.