Regroupés pendant cinq jours au Collège Stoll d’Akono dans le département de la Mefou-et-Akono, ces 29 filles (catégorie U17) et 31 garçons (catégorie U15), pensionnaires de l’Académie Nationale de Football (Anafoot) ont travaillé au renforcement de leurs capacités techniques et tactiques.
Le premier stage externe de l’année pour les pensionnaires de l’Académie Nationale de Football (Anafoot) s’est achevé le 22 avril dernier, à Akono, dans le département de la Mefou-et-Akono, région du Centre. Pendant cinq jours, 60 jeunes, dont 29 filles issues la catégorie U17 et 31 garçons de la catégorie U15 se sont regroupé au Collège Stoll. Objectif de cette mise au vert, le renforcement de leurs capacités techniques et tactiques. Sous le regard vigilant de Carl Enow Ngachu, directeur général de l’Anafoot, les académiciens ont révisé quelques fondamentaux. Conduite de balle, jeu du taureau, mouvements avec ou sans ballon, jonglage etc.
« Depuis leur arrivée, on constate une nette amélioration de leurs capacités. Individuellement, ils jonglent bien le ballon, font les contrôles de balles, font les passements de jambes. Il y a aussi un travail individuel, technico-tactique et physique des jeunes pensionnaires. Ils acquièrent vite ce qu’on leur apprend. On espère que ça va se poursuivre dans les régions », confie Victorine Fomun, responsable intérimaire du pôle du Centre.
Difficultés
Du côté des apprenants, la détermination est le maître mot. « Mon rêve, c’est d’exploser dans le football professionnel, aider ma famille et faire plaisir à ceux qui m’ont vu jouer, confie Yvana Makana, pensionnaire de l’Académie. En stage je me donne à fond. Ce n’est pas facile, mais je continue à me battre ». Malgré la détermination, plusieurs difficultés freinent encore cet élan. Parmi elles, le fait que le centre de formation n’est pas encore opérationnel. «Je plaide auprès de la haute hiérarchie qui a créé l’Anafoot ; les enfants qui sont talentueux manquent de centre de formation. Il faut que le centre de formation soit vraiment opérationnel», ajoute Victorine Fomun. Et cette absence d’infrastructure spécialement dédié à l’Anafoot impacte négativement la situation de certains apprenants qui ne vivent pas dans la ville de Yaoundé. C’est le cas de Makana Yvana, orpheline, qui doit partir de Mbankomo, dans le département de la Mefou-et-Akono pour les entrainements à Yaoundé.