Constitués en deux équipes, les champions d’Afrique se sont imposés devant Union de Douala (3-2), lors du match amical qui les a opposés ce jeudi au stade militaire de Yaoundé. Le premier groupe a mené 3-0 durant la première mi-temps, tandis que le second a encaissé 2 buts à la deuxième.
Les Lions Indomptables ont assuré l’essentiel ce jeudi en s’imposant devant le club local de l’Union Sportive de Douala (3-2), lors d’un match amical disputé au stade militaire de Yaoundé. Constitués en deux équipes dont une pour chaque mi-temps, les hommes d’Hugo Broos n’ont pourtant pas été tous bons. Quelques rares joueurs se sont les mieux démarqués en effet. Des joueurs alignés au cours de la première période comme Ngamaleu, auteur du but de l’ouverture, et Raymond Fosso, décisif sur le second but des champions d’Afrique.
Boumal, un rival pour Bassogog ?
A l’image du pensionnaire d’Eding de la Lékié et meilleur buteur du championnat national de première division, deux autres joueurs locaux ont brillé : Patrick Moukoko de Colombe, tranchant dans le couloir gauche de l’attaque camerounaise ; et Clarence Bitang, sociétaire de l’Union qui s’est illustré par son engagement physique et ses bons centres. Mais s’il y a un joueur qui a vraiment fait l’unanimité, c’est sans doute Olivier Boumal. Rapide, agile, bon dribleur du pied gauche et généreux dans la transmission du ballon, le joueur du Panathinaikos peut s’avérer être un bon rival pour Christian Bassogog. Auteur du troisième but de l’équipe nationale (38e), il est l’un des rares à avoir levé les foules cet après-midi. Tout le contraire d’un Robert Ndip Tambe plutôt brouillon. Pourtant très sollicité par ses partenaires de l’équipe de la deuxième mi-temps, il a gâché toutes les occasions qui se sont offertes à lui.
Conséquence, les joueurs de l’Union se concentraient un peu plus sur leur jeu offensif. Sans David Eto’o remplacé très tôt, les joueurs du club de Douala parvenaient à faire plier la défense de l’équipe fanion à deux reprises. D’abord avec ce penalty transformé par Olivier Mbaizo qui fusillait Anye, avant que Kouyékimina ne fasse lui-aussi trembler les filets de leur coéquipier en club. « C’est un grand honneur pour moi de marquer contre l’équipe nationale du Cameroun. C’est quand même une grande nation. C’est le Cameroun. Pour moi, c’est la preuve que j’ai un potentiel qui peut s’avérer important si je continue de travailler. J’ai le sentiment que je peux faire », confiait le buteur congolais de l’Union.
Arthur Wandji