C’est dans la plus grande discrétion que l’équipe nationale des moins de vingt et un an a pris part à un tournoi international au Venezuela. Malgré les conditions rudimentaires relatives à leur participation, le groupe dirigé par Nke a fait mention bien en terminant quatrième sur dix équipes. Et pourtant, les difficultés étaient nombreuses. Retour sur le séjour Sud américain de nos espoirs.
Habituée dans l’organisation last minute, l’équipe nationale du Cameroun n’a pas failli à la tradition lors de sa participation au dernier tournoi international du Venezuela. Une compétition reportée d’un jour à cause de l’arrivée tardive en deux phases des hommes de Nké. La première vague constituée de quinze joueurs rejoints plus tard par trois autres. En plus du décalage horaire, près de vingt heures de vol et seulement quinze heures de récupération avant le premier match logiquement gagné par l’Équateur sur le score de deux buts à zéro, nos lionceaux n’ont pas été épargnés par les cartons rouges et les blessures durant le séjour de dix jours en terre Vénézuelienne. Du 20 au 30 Octobre, l’équipe nationale a disputé cinq rencontres avec un bilan de trois nuls, une victoire et une défaite.
– Cameroun 0 – 2 Equateur
– Cameroun 2 – 2 Trinidad et Tobaggo
– Cameroun 2 – 1 Nicaragua
– Cameroun 0 – 0 Panama
– Cameroun 3 – 3 Venezuela
Un homme dans le groupe
Diminuée par les problèmes d’intendances et de timing, l’équipe nationale espoir a joué sur ses atouts en comptant particulièrement sur les talents de ses joueurs. Si le meilleur buteur était Mouangué Otélé du Canon de Yaoundé avec quatre buts, Elisée Arsène Ndjengue (1,80, 78 kg, 20 ans) est resté la plaque tournante du milieu de terrain camerounais.
Le « Régulateur de tension », surnom donné par ses anciens coéquipiers de Al-Ahli en Libye est resté maitre dans la relance du jeu tout en imposant sa rigueur physique contre des équipes sud-américaines douées dans la conservation du ballon et le jeu court.
Par Stephen Sunou