La FIFA a tenu ce jeudi une réunion de son Comité de Discipline. Elle était attendu par tout le peuple algérien. Depuis l’élimination par le Cameroun lors de la double confrontation entre les deux nations, les Fennecs, leurs supporters, les dirigeants du football, les politiciens et toutes les strates confondues prient jour et nuit pour rejouer le match retour. Une sorte de Algérie – Cameroun, phase trois pour déterminer qui sera le dernier représentant africain.
L’arbitre international Gambien, Papa Bakary Gassama qui a dirigé cette rencontre fait l’objet de toutes les agressions. Aux aggressions verbales d’après rencontre, il a dû gérer les menaces des médias sociaux.
Le match s’est transporté dans les arcanes de la FIFA et les Algériens, qui auraient monté un dossier en béton, espèrent que la FIFA va ordonner que la rencontre se rejoue.
Des supporters algériens avaient achetés à l’avance des packs pour les matchs de leur pays en Coupe du Monde Qatar 2022. Ce jeudi, ils ont commencé à recevoir des correspondance de la FIFA.
Dans ces courriels dont dzfoot.com a reçu une copie, la FIFA leur annonce l’annulation de leurs tickets. La raison est simple: l’Algérie n’a pas réussi à se qualifier.
On peut ainsi y lire :
« À la suite des récents tours de qualification pour la Coupe du Monde de la FIFA Qatar 2022 (Algérie Cameroun 0-1 puis 1-2 au retour), certaines formules de billets spécifiques à une équipe, qui étaient précédemment disponibles à l’achat, ne sont plus valables pour la compétition. Par conséquent, le centre de billetterie de la FIFA souhaite vous informer que les(s) billet(s) contenu(s) dans votre demande de billets numéro 2556593 ont été annulées ».
Algérie – Cameroun : les carottes cuites pour Djamel Belmadi et son groupe ?
L’Algérie est un pays qui se plaint constamment. Ce pays était qualifié à la Coupe du Monde deux minutes plus tôt. La perte de concentration des joueurs dans les derniers instants du match leur a été fatal. Comme on l’explique au Cameroun pour paraphraser le sélectionneur des Lions Indomptables, ils pensaient qu’ils n’étaient plus en danger. Et pourtant, ils l’étaient. C’est de ça qu’il s’agit.