La détresse du sélectionneur algérien qui n’ira pas à la Coupe du monde 2022, est toujours perceptible. Sur son visage et à travers ses propos. Mais à force de crier sa « haine » contre Bakary Gassama, l’arbitre du match Algérie – Cameroun du 29 mars dernier, Djamel Belmadi ne fait plus pitié. Il fait peur. En témoigne son interview avec la chaine de la Fédération algérienne de football, le 24 avril.
Reconduit dimanche à la tête de la sélection algérienne, Djamel Belmadi en a profité pour en remettre une couche dans une interview accordée à la chaîne de sa Fédération. L’entraîneur des Fennecs a tenu quelques propos qui font polémique au sujet de Bakary Gassama. « Plus jamais de la vie on laissera deux – trois personnes conspirer contre notre pays, a pesté Belmadi. On ne verra plus jamais un arbitre comme ça mettre à mal un pays (…) Il a enlevé l’espoir de tout un peuple et on le laisse comme ça. Je ne dis pas qu’il faut tuer… »
« Il incite clairement à la violence »
Très critique à l’égard de l’arbitre gambien, Djamel Belmadi est accusé d’incitation à la violence. Et certains réclament une sanction de la part de la CAF et de la FIFA. Si les propos tenus par Djamel Belmadi restent impunis, aucun arbitre ne sera plus en sécurité en Algérie. Il incite clairement à la violence et à l’agression physique. Inacceptable, scandaleux et intolérable », estime le journaliste guinéen Tanou Diallo. « Je ne comprends pas comment Belmadi ne prend pas plus de recul. Si lui sélectionneur est comme ça, comment peuvent réagir certains supporters ? Mettre en doute l’arbitrage contre l’Algérie de manière générale, c’est inciter à des réactions incontrôlables », a réagi Hervé Penot, journaliste à L’Equipe.