Ce professeur d’éducation physique et sportive basé aux Etats-Unis, ancien Secrétaire Général adjoint de la Fécafoot et ancien directeur du stade de la Réunification de Douala apprécie la décision de la Fifa qui nomme un comité de normalisation au sein de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot), ce mercredi 23 août 2017, sur les antennes de Rsi.
En principe, après la réunion de Conakry, la Fifa devait rendre compte à l’opinion publique, du constat qu’elle a opéré. Cette décision devait même être préalable à la création d’un Comité de normalisation. Ne soyons pas très exigeants, nous voulons que notre football se remette sur la bonne voie, acceptons ce qui nous ait offert, essayons de nous déployer. Je crois que les Camerounais ne sont pas bêtes et ne sont pas dupes. Je peux le dire parce que j’ai déjà eu à servir dans un comité de la Fifa après une dissolution des organes administratifs de la Fecafoot. Je me rappelle qu’à l’époque, la Fifa avait prorogé notre mandat et sous le comité de normalisation en 2000, nous avons gagné une CAN. Le Cameroun est un grand pays. Nous ne devons pas particulièrement nous occuper d’un responsable africain. Nous savons nous défendre et le Cameroun est bien parti pour organiser la Can 2019 avec ou sans un Comité de normalisation ou avec une équipe fédérale déjà mise en place. Je ne sais pas pourquoi l’annonce de la création de ce comité de normalisation n’a pas été suivie par la nomination immédiate des membres de ce comité, parce que je connais comment les choses se passent au Cameroun. Il y a déjà des manœuvres de coulisse et à la fin la montagne risque d’accoucher d’une souris. Il faut réellement qu’on norme les gens qu’il faut à la place qu’il faut. Parce que nous n’avons pas de temps à perdre avec une Can à organiser. Monsieur Abdouraman est porté en triomphe. Si quelqu’un nie son rôle dans cette histoire, ce qu’il n’a pas suivi l’affaire de bout en bout. Abdouraman est un héros national et je lui tire le chapeau. L’honneur du Cameroun est mis en jeu et il n’a pas de prix. Il faut qu’on prenne le taureau par les cornes et qu’on se lance dans le boulot.
Réalisé par L.M.