C’est le délai maximum qu’a donné le préfet du département de la Menoua aux différentes factions qui veulent contrôler El Pacha.
Le préfet de la Menoua est préoccupé par la situation que traverse Aigle Royal, le club phare de ce département. Pour éviter que les tensions latentes au sein du conseil d’administration, ne puissent dégénérer en crise, il a réuni ce dimanche 10 décembre 2017 autour d’une même table, différentes factions qui s’étripent pour la gestion d’Aigle Royal. Outre Samuel Dongmo et Ghislain Nkenlifack, les deux candidats au poste de président, prenaient part à cette rencontre, les membres du conseil d’administration, le représentant du conseil des sages, le chef du groupement Bafou, et plusieurs autres personnalités du département de la Menoua. Après avoir écouté les différents acteurs, Balungeli Confiance les a invités à mettre en place une équipe dirigeante consensuelle. « Aigle Royal appartient à tous les fils de la Menoua. Personne ne doit être exclu », a précisé le préfet qui a demandé que la session conseil d’administration et l’assemblée générale se tiennent dans dix jours au plus tard. Pour l’autorité administrative, le retour de la concorde autour d’Aigle Royal est indispensable pour préparer plus sereinement la prochaine saison sportive.
Difficile consensus
Après ces dix jours, l’on pourrait avoir droit à deux possibilités : soit c’est Samuel Dongmo le président ; soit c’est Ghislain Nkenlifack. Ce dernier est en effet catégoriquement opposé à l’idée de travailler avec son challenger. Très critique envers la gestion peu orthodoxe de l’exécutif en place depuis trois saisons sportives, il n’est pas prêt à faire chemin avec les membres de cet exécutif bien que le poste de directeur administratif et financier lui soit proposé par Samuel Dongmo. Toutefois, à défaut d’être la tête de proue de l’équipe dirigeante, Ghislain Nkenlifack compte plutôt faire son entrée dans le conseil d’administration.
GT