Les sons de cloche convergent vers un possible consensus entre les différentes fractions engagées dans la crise de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). Depuis près d’une heure, une Commission restreinte s’est retirée de la salle des travaux pour se réunir dans une autre salle de l’hôtel Mont-Fébé, à l’effet de trouver des voies et moyens pour une sortie de crise.
Il s’agit notamment de Joseph Owona, président du Comité de normalisation, Charles Nguini, Pierre Batamack, Francis Mveng et Alioum Alhadji.
Ladite Commission restreinte comporte en effet des représentants des deux fractions en opposition : le clan Tombi à Roko, secrétaire général et potentiel candidat à la présidence de l’instance camerounaise ; et le clan Abdouraman Hamadou, ancien chef de cabinet d’Iya Mohammed, l’ex président de la Fécafoot. Selon nos informations, cette Commission a été formée à la demande des délégués de l’Assemblée générale pour à première vue seraient d’accord pour que le processus électoral de la Fécafoot aille jusqu’au bout. « Nous sommes d’accords pour un consensus. Cela fait longtemps que cette crise dure. Il est bon pour nous tous que la normalisation s’en aille et que l’on fasse confiance à un vrai exécutif », a-t-on appris en coulisse.
Les 5 sont d’après nos sources, allés étudier les propositions faites au cours de la réunion qui s’est tenue mardi (hier) dans les bureaux du Premier ministre, Philémon Yang. Mas c’est aussi une occasion pour les deux camps en opposition de soumettre leurs positions pour des textes inattaquables, visant à favoriser le seul intérêt du football camerounais. « Il est important que les délégués disent ce qu’ils pensent de ces amendements, comme il est important que nous acceptions de faire des compromis pour l’avenir de notre football », ajoute un autre informateur.
Arthur Wandji au Mont Fébé