L’assemblée générale de ce samedi, uniquement consacrée à l’adoption des textes de la Fédération camerounaise de football a fait une pirouette pour évoquer l’assemblée générale élective à venir. Les membres de l’Ag de 2013 qui s’auto-dissoudra au sortir de ces travaux voudraient garder quelques reliques de leur contribution au processus d’adoption des textes de la Fécafoot.
Des sources internes à cette assemblée nous ont en effet rapporté que celle-ci voudrait faire partie de la constitution de l’assemblée générale élective qui désignera en novembre prochain le bureau exécutif de la Fécafoot, et partant bénéficier de quelques strapontins au sein dudit bureau. «Les membres de l’Ag ont posé comme condition pour adopter les textes, de faire partie de l’assemblée élective. Ils demandent aussi des places dans le futur bureau de la Fécafoot, quelque soit les personnes qui seront élues», apprend-on.
Six délégués contre quatre
De fait, les membres de l’Ag demanderaient à avoir trois postes de vice-président dans le futur bureau fédéral, avec celui d’important premier vice-président avec pouvoir de décision en cas d’absence du président. En effet, les six délégués seront représentés sous la bannière de trois régions dans lesquelles ils feraient entendre leur voix le moment venu. «Ils ont d’abord demandé un délégué pour chaque région, mais le comité de normalisation leur a proposé quatre. Mais ils sont descendus jusqu’à six et ne veulent plus bouger», souffle une source prenant activement part aux travaux.
Le mandat réduit à deux ans ?
Les élections semblent occuper une bonne place dans les échanges. Le comité de normalisation aurait en effet proposé de réduire la durée du mandat du bureau exécutif de la Fécafoot et de le ramener à un biennal (deux ans), et non quatre comme c’est le cas actuellement. Et c’est d’ici à la fin de la séance prévue à 18h que l’on saura un peu plus. Au rang de ses propositions, le comité aurait également proposé de tenir compte d’un certain équilibre dans les postes électifs majeurs. «C’est-à-dire que si le président est francophone, que le premier vice-président soit anglophone et vis-versa», explique Emmanuel Maboang Kessack qui prend activement part aux débats.
Armel Kenné