Agréablement étonnés par l’accueil chaleureux d’un public fair-play lors de leur séance de reconnaissance du terrain vendredi, les joueurs de la sélection d’Afrique du Sud ont également eu droit à une petite dose de surprises plus ou moins gênantes. Les coulisses.
Where is Tshabalala ?
Durant une heure, les Sud-africains se sont entraînés dans une atmosphère festive, créée par le public du stade Omnisports de Limbe qui ne s’arrêtait pas de les acclamer. Tout se passait donc bien pour les Bafana Bafana, jusqu’au moment de libérer le stade, quand soudain, un supporter camerounais lance : « where is Tshabalala ? Où est Tshabalala ? ». Les Sud-africains donnent l’impression de ne pas avoir suivi, mais le jeune s’écrie plus fort. « Where is Tshabalala ? Vous ne pouvez pas gagner sans Tshabalala. Vous êtes trop jeunes les enfants », a-t-il ironisé.
Les Bafana bloqués au stade
Gênés par les cris de ce fan qui réclamait l’ancien joueur vedette de l’Afrique du Sud, les Bafana Bafana foncent vers la sortie du stade, mais la porte leur est fermée à leur grande surprise. Les Lions Indomptables venaient d’arriver au stade, et l’entrée a été envahie par plusieurs dizaines de supporters qui souhaitaient voir Stéphane Mbia et ses coéquipiers de près. Il a fallu l’intervention des forces de l’ordre appelées en renfort pour renvoyer la foule, pour permettre aux Sud-africains de passer. Cela a pris au moins 5 minutes.
Chacun son eau
Les hommes du sélectionneur, Ephraim Mashaba affrontent en effet les Lions Indomptables ce samedi, dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2017. Vendredi à l’entraînement, ils se sont pointés avec leurs propres bouteilles d’eau. « Nous ne pouvons pas prendre le risque de boire n’importe quoi avant le match », a déclaré un membre de la délégation sud-africaine.
Mashaba refuse les photos
Mais le fait le plus cocasse aura été l’attitude du sélectionneur sud-africain qui, dès l’arrivée de son équipe au stade Omnisports de Limbe a fait comprendre à la presse, par des gestes de la main et de la tête, qu’il ne voulait pas se faire prendre en photo. Pour se faire, Ephraim Mashaba est resté longtemps le dos tourné. Zéro photo de lui, jusqu’à ce qu’il eut accepté d’accorder une petite interview aux hommes de médias.
Par Arthur Wandji à Limbe