Le 26 mars dernier, Camfoot révélait en primeur que la Chambre d’Instruction de la Commission d’Éthique de la Fécafoot avait convoqué M. Geremi Njitap, Président du Syndicat National des Footballeurs Camerounais (SYNAFOC) et Me Daniel Blaise Ngos, son Secrétaire General, relativement à l’incident de Bouaké. Le motus operandi reste le même pour cet exécutif de la Fécafoot. Trouver des raisons pour manipuler les lois et règles du football en leur unique faveur. Il se disait, dans le clan des fidèles de Samuel Eto’o, que les jours de Gérémi Njitap et du SYNAFOC étaient comptés. Le double détenteur de la Champions League devait se voir éjecter de toutes activités liées au football pour une période d’au moins cinq ans. Il fallait aussi chercher des moyens pour remplacer le SYNAFOC par une autre association…
La Confédération Africaine de Football (CAF) s’est auto-saisie de l’affaire qui oppose Samuel Eto’o à Gérémi Njitap. Dans sa lettre datée du 6 mai adressée au Secrétaire General de la Fecafoot, Me Blaise Djounang et dont Camfoot a obtenu copie, la CAF souligne ceci :
[…] étant donné que l’incident dénoncé se serait produit lors d’une compétition officielle de la CAF, la Confédération Africaine de football serait exclusivement compétente pour connaitre de cette affaire. Si tel est le cas nous vous demandons de cesser toute procédure qui serait en cours et de transmettre à la CAF toutes les pièces nécessaires et éléments probatoires en l’espèce.[…]
Veron Musengo, SG de la CAF
La CAF instruit Samuel Eto’o de ne pas toucher à Gérémi Njitap
Ceci est un rappel à l’ordre pour Samuel Eto’o et son exécutif. Et ceci vient brutalement rappeler au locataire de Tsinga que l’on sait que ses commissions juridictionelles sont « aux ordres ». Et aussi :
- Que la juridiction de compétence de la Fecafoot c’est uniquement le Cameroun ; Qu’elle ne peut pas s’autosaisir des affaires qui se sont déroulées loin de ses bases.
- Que le mensonge a toujours de courtes jambes. En effet en commettant son communiqué n°24/FECAFOOT/SF/CDAJ/24 du 26 fevrier 2024 dans lequel elle affirmait avoir saisi la CAF par correspondance n° 10/fFECAFOOT/PDT/SG//CDAJ/2024 pour cet incident, il s’agissait d’un mensonge, un énième.
- Que le SYNAFOC demeure un acteur majeur et du football camerounais. Avant de tenter de l’éliminer du décor, il vaudrait mieux avoir des arguments et des preuves tangibles.
- Et enfin, pour paraphraser un ancien capitaine des Lions, l’air de rien, Gérémi Njitap a aussi des bras longs de nuit comme de jour
Yannick Noah, Président de Vent d’Etoudi, est aussi sous la menace d’une longue suspension des affaires du football. On verra si cette décision des comités juridictionnelles de la Fécafoot sera publiée.